samedi 23 juin 2018

LE CRYPTOGRAMME DE L'AIGUILLE CREUSE


Le lecteur assidu qui me suit depuis plusieurs années n'aura pas manqué de remarquer qu'une partie de mes investigations se portent vers du matériel que j'avais déjà visité sur mon ancien blog " Palimpsesta ".

Au regard de mes récentes découvertes il ne pouvait en être autrement.
Ainsi les erreurs d'hier peuvent être considérées comme une étape nécessaire afin d'appréhender ce qui pourrait relever de la vérité.


Je vais aujourd'hui vous présenter une restitution partielle vis à vis du cryptogramme du roman de Maurice Leblanc " L'aiguille creuse ".
Roman inspiré O combien !

Ce cryptogramme est demeuré pour moi un mystère jusqu'il y  a peu.
Mais, fort du savoir que j'ai  capitalisé durant les semaines passées, et dans la connaissance intime du mode de fonctionnement des initiés successifs, je suis en mesure de vous en dévoiler partiellement le résultat.

Partiellement, car, comme il fallait s'y attendre, de nombreux résultats mènent à la solution.
Je réitère ce que j'ai écrit précédemment : je ne puis, en l'état, révéler ce qu'est cette solution, sous peine d'assister à la ruée débridée de "chercheurs" qui, ne s'embarrassant pas des mêmes retenues, pourraient mettre à mal le site visé.

L'entrée ne se découvre pas en fouillant sauvagement, mais en utilisant ce que Dame Nature nous a doté : l'intelligence.

Voici le cryptogramme en question :
Descendre plus bas pour le visualiser, là ou il est question de la date du 06 juin, dernier lien sur ce texte.


Première remarque :

La série de chiffres ci-dessus est séquentielle et doit s'analyser comme suit :

Lignes horizontales -

2 1 1 - 2 2 1 - 1 1 2 -2 2 4 - 3 2 2 -
Laissons de côté pour l'instant le nombre 45

Suite : 2 4 2 - 2 4 2 ( bis )

Le lecteur suivant mes pérégrinations sur ce blog sait qu'une des modalités utilisées par les initiés repose sur l'emploi du calendrier républicain - ainsi comme précédemment écrit " 681 " de la fameuse phrase " Bergère pas de tentations etc... " traduit en date du calendrier républicain - à savoir 6ème jour du huitième mois de l'an I de la République produisait en date anniversaire le 25 avril ( date de naissance de David Teniers le Jeune ).
PAX qui accompagne 681 est donc la clef de Teniers.

Par ailleurs, Maurice Leblanc a pris soin de distiller avec parcimonie quelques dates du calendrier républicain dans une de ses oeuvres.

Pour mieux me suivre, voici un outil que j'utilise pour mener à bien mes travaux.

 http://geneom.free.fr/gomol/CalendFr.html#ancdeb

Suivant cette méthodologie, les résultats sont les suivants :

2 1 1 = 2 ème jour du 1er mois an 1 de la République = 23 septembre.
En date anniversaire le 23 septembre correspond au décès d'Urbain Le Verrier, qui fut directeur de l'Observatoire de Paris.

2 2 1 = 23 octobre  je passe sur cette date.

1 1 2 = 1er jour 1er mois an II de la République = 22 septembre ( 1793 )
http://www.guide-genealogie.com/guide/calendrier-republicain.html 

Ainsi que vous pouvez le lire sur ce lien, le 22 septembre ( 1792 ) est la date retenue pour la mise en place du calendrier républicain...

Maurice Leblanc, à l'instar de celles et ceux qui l'ont précédé ou suivi, donne l'indication que c'est ici la bonne marche à suivre.

Mais aussi le 22 septembre nous mène directement à Rennes-le-Château et ici c'est très intéressant, puisqu'il va nous mener à M. Descadeillas :

https://www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_1960_num_72_51_6343

Descendre sur ce lien page 243 et 244 ou il est question du Bézis...

2 2 4 = 2ème jour 2ème mois an IV de la République = 24 octobre
3 2 2 = 3ème jour 2ème mois an II de la République = 24 octobre

Répétée cette date mène à la solution - je passe

Il en est de même de la séquence 2 4 2 = 2ème jour 4ème mois an II = 22 décembre

Ce qui vaut en ligne horizontale se déploie également en ligne verticale

La série séquentielle 2 2 2 répétée deux fois et qui forme un V = 2ème jour du 2ème mois an 2 de la République = 23 octobre de nouveau.

Série 2 1 4 = 2ème jour 1er mois an IV = 24 septembre

Ici le lien se fait par l'intermédiaire d'un roman de George Sand : Jeanne ( dont j'avais déjà relevé la troublante analogie sur mon ancien blog )

La date du 24 septembre renvoie sur :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Adolphe_d%27Archiac

Digne d'intérêt pour son roman Zizim ou les chevaliers de Rhodes, histoire dont s'inspira George Sand pour son roman " Jeanne " se situant sur le territoire de la commune de Bourganeuf, plus précisément aux pierres jaumâtres.

Analogie vis à vis de certains lieux tel " la rigole du diable " mais aussi pour son chaos granitique nommé " le rocher du diable "qui n'est pas sans rappeler certaines particularités du paysage de Rennes-les-Bains, ainsi qu'un légendaire trésoraire :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierres_Jaum%C3%A2tres



Parution en feuilleton dans le Journal Le Constitutionnel à dater du 25 avril 1844 :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeanne_(roman)#/media/File:LeConstitutionnel-1844avril25-page1-JeanneDeGeorgeSandD%C3%A9butEpisode1.jpg

Comprenons-nous bien je ne vais pas jusqu'à penser que cette date de parution fut choisie par George Sand, j'affirme par contre que Maurice Leblanc exploite cette piste pour faire signe.

Le groupe de lettres DDF se traduit en chiffres : 4 4 6 produisant le 24 décembre, date qui nous renvoie de nouveau sur Adolphe d'Archiac décédé un 24 décembre. 
En clair les résultats en doublon méritent que l'on s'y attarde.

Je reviendrais sur ce résultat plus tard pour de plus amples développements.

Je suis contraint de taire les autres résultats trop directs.

 Dans l'intrigue du roman l'Aiguille creuse, Maurice Leblanc émaille son récit de quelques dates, dont celle-ci, dissimulée dans le récit par une référence à Sénèque :


Beautrelet se pencha pour voir le titre du livre. C'était Les Lettres à Lucilius, de Sénèque le philosophe, le quel Sénèque est décédée un 12 avril, date anniversaire du baptême de Béranger Saunière.

L'abbé Cochet est également cité, décédé un 01er juin, date qui nous renvoie sur Honoré d'urfé, décédé également un 01er juin.

Auteur de l'Astrée, premier roman fleuve qui fait signe vers l'Arcadie :

http://www.la-fontaine-ch-thierry.net/astree.htm


Il est également question de la date du 06 juin, dont certain(s) chercheurs se sont emparées pour cause de redondance dans l'univers de l'Enigme :

 http://www.portail-rennes-le-chateau.com/aiguille_creuse_6_juin.htm

Je laisse le lecteur se faire sa propre opinion sur les assertions de ce chercheur, tout en indiquant que la date du 06 juin est là, présente et répétée, par rapport à une autre date essentielle pour une bonne compréhension du schéma général, cette seconde date menant à un élément d'ordre géographique.

Un jour viendra ou je publierais l'arborescence formée par ce schéma général, arborescence dont je découvre encore de nouveaux prolongements au fil de mes travaux.

En ce 26 juin 2018 - alain COCOUCH





















mardi 19 juin 2018

LE CAS PIERRE PLANTARD


Le lecteur au fait des nombreuses connections ayant nourri l'énigme au fur et à mesure des recherches et découvertes de certains chercheurs ne sera pas trop surpris si j'aborde le cas Pierre Plantard.

De ce personnage très controversé, avec raison, certains n'ont voulu retenir que l'aspect mystificateur du monsieur, exploitant cette faille pour jeter le bébé avec l'eau du bain, concluant par la formule consacrée "Circulez y'a rien à voir " !

La vérité est peut-être plus complexe...

Ce que je vais avancer ici repose sur des éléments vérifiés et disséminés tout au long des diverses publications émanant de Pierre Plantard.

Pierre Plantard possédait le résultat final - j'entends par là la localisation des caches sur le territoire de Rennes-les-Bains, et empreinte plusieurs fois le chemin menant au référent parisien dont je prétends qu'il est la clef.

Bien évidemment, les esprits chagrins pourraient penser qu'à mon tour je me suis jeté dans la souricière tendue par Pierre Plantard, et que si résultat j'ai, celui-ci découle de ce que celui-ci a bien voulu laisser en pâture aux brebis égarées.

Je dirais juste que ce référent dont il est question est également présent dans la Vraie Langue Celtique de Boudet, que ce soit de manière directe, ou en présentant des indices  y menant.

Que Maurice Leblanc y fait référence de la même manière.
Qu'un écrivain du 19ème siècle est on ne peut plus clair.
Que le statuaire de Rennes-le-Château, de même, renvoie sur un dispositif semblable.
Que le code MORT EPEE est contenu dans le résultat etc...

Lorsque j'en jugerais bon, je dresserais un schéma général qui ne pourra qu'éblouir le public par sa grande cohérence et répondra à nombre d'interrogations encore présentes.

Pour l'heure je poursuis sur l'examen attentif de l'opuscule Le Serpent Rouge ( complément moderne )

Une des pages de cet opuscule ( page 6 )  s'orne d'un dessin représentant l'église de Saint-Germain des Prés, en dessous est une citation d'Al. Lenoir ainsi qu'une date en calendrier républicain.

Le 06 prairial an VII ainsi qu'il en ressort :

https://books.google.fr/books?id=ynpPAQAAMAAJ&pg=PA92&lpg=PA92&dq=25+mai+1799+alexandre+lenoir&source=bl&ots=jB6TUIzuE-&sig=qqZGlO1zHr_7pHr0XW0r8w0NZU0&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjWx7TFodjbAhUlJsAKHTSzA1sQ6AEIUDAE#v=onepage&q=25%20mai%201799%20alexandre%20lenoir&f=false


 Le 06 prairial an VII produit donc le 25 mai 1799.

Comme d'habitude nous allons nous intéresser à la date anniversaire du 25 mai.

Le pèlerinage aux Saintes-Maries-de-la-Mer, dit encore pèlerinage des Gitans est une manifestation religieuse, doublée d'un phénomène touristique, qui se déroule en Camargue, aux Saintes-Maries-de-la-Mer, chaque année les 24 et 25 mai.

Le 25 mai 1673 il est question de Blaise d'Hautpoul - Dénombrement des terres de Rennes.


NOTICE HISTORIQUE SUR LES CHÂTEAUX DE L'ARRONDISSEMENT DE LIMOUX:

 RENNES-LE-CHÂTEAU

  Disponible sur le site octonovo.org

  Retenons donc cette date du 25 mai - qui produit selon la méthodologie dont j'ai déjà fait état la page 255 de la Vraie Langue Celtique - 25 ème jour du 05ème mois.

 Date que nous allons retrouver dans La préface de Pierre Plantard à La Vraie Langue Celtique lorsque celui-cite la page 255 :

" ...l'abbé Boudet à la page 255 est encore plus explicite sur la question de MORT et à la page 217  sur l'Epee "

Je vous propose de suivre Pierre Plantard dans son exposé de la VLC.

Il y est notamment question des altitudes des roches entourant Rennes-les-Bains.

Et qu'écrit donc  Pierre Plantard sur ce sujet ?

" on va jouer avec les chiffres comme avec les mots "

O combien !

Souvenez-vous de cette date selon la modalité du calendrier républicain contenue dans Le Serpent Rouge, modalité au demeurant exploitée par Maurice Leblanc dans certaines aventures d'Arsène Lupin, et réalisons la même opération de conversion.

Voici la suite de chiffres en question : 

5 + 1 + 4 donne le 05 vendémiaire an IV de la République soit :
En date anniversaire le 27 septembre produit un résultat sur Denys Affre que nous avons évoqué précédemment, et sur Saint Vincent de Paul.

5 + 4 + 4 donne le 05 nivôse an IV soit :
En date anniversaire le 26 décembre
Sur cette date nous trouverons un résultat sur un archéologue Heinrich Schliemann découvreur de Troie et de Mycènes, décédé le 26 décembre 1890.

5 + 6 + 4 donne le 05 ventôse an IV soit :
En date anniversaire le 24 février.

La date du 24 février donne deux signes sur les modalités liées aux différents calendriers.
Calendrier julien puis calendrier grégorien.
Ce résultat ne doit rien au hasard...


7 + 9 +  6 donne le 07 prairial an VI soit :
En date anniversaire le 26 mai - en 1602 naissance du futur peintre Philippe de Champaigne qui n'est pas un inconnu dans l'énigme vis vis de ses liens avec l'abbaye Notre-Dame de Port-Royal des Champs, et dont certaines oeuvres, dont le Bon Pasteur, furent exposées dans cette abbaye.

Pour être tout à fait honnête, j'ajouterais que deux de ces dates sur les cinq exposées, renvoient au résultat final, l'une de manière directe, la seconde de manière indirecte.

Poursuivons sur la page 114 de la VLC qui, selon Pierre Plantard dans sa préface, serait liée au tarot égyptien.
 La page 114 = 11 avril correspondant à la date de naissance de Bérenger Saunière.

Il est également question de la mitre qui figure avec honneur sur les cheminées, et là , si dans son texte, Pierre Plantard nous dirige vers la coiffe de l'évêque, il sera beaucoup plus opportun de nous diriger vers le second sens de mitre :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mitre_(chemin%C3%A9e)

Que faut-il comprendre de ce jeu avec une homonymie, sauf d'une indication probable à reporter sur le terrain ? 
En terme de spéléologie, une cheminée est un puits remontant.

Par ailleurs que nous dit cette date du 25 juin ( page 256 ) ?
C'est une référence à un matériel très connu des chercheurs, à savoir le compte-rendu d'une excursion de la SESA à Rennes-le-Château en 1905, le 25 juin, compte-rendu comportant un relevé graphique de la célèbre stèle de Marie de Nègre d'Ables.

Le lecteur pourra trouver de plus amples développements sur les sites dédiés à Rennes-le-Château, comme rennes-le-Château archives.

Dans la suite de sa préface, Pierre Plantard effectue un détour, sans doute symbolique, sur les pages 23 et 68, et nous entretient d'un signal permettant de passer du noir au blanc.

La page 23 - 02 mars nous renvoie sur la date de naissance de Leon XIII, dont le blason orne l'église de Rennes-le-Château.

Quant à la page 68 - 06 août celle-ci nous renvoie vers la fête de la Transfiguration du Christ.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Transfiguration_(christianisme)

Quant au sens profond dissimulé dans cette allusion à une transformation permettant de passer du noir au blanc, il serait facile d'évoquer le process alchimique, mais je pressens une réponse plus appropriée, qui viendra en son temps.

Je conclurais cet exposé par cette brève analyse.

Pierre Plantard est bien l'auteur d'une mystification ou d'une opération d'intoxication à destination des crédules qui ont pris pour argent comptant les travaux de ce mystagogue ( comme aimait le dire une mienne amie partie récemment ) , pour autant, et sous les habits d'un matériel à priori concourant à la consolidation du mythe, et après examen de ceux-ci, il ressort que sous l'apparence des choses, un savoir certain aboutissant à la solution physique de l'énigme est présent.

La grande question à laquelle nous ne pouvons échapper est :

Si Pierre Plantard avait en main cette solution, pourquoi ne fait-il pas état d'une découverte ?
Si cette découverte a eu lieu, pourquoi ce silence sur ce qui est caché ?
Et que penser de cette parole de Philippe de Cherisey le 06 novembre 1964 :


Que crois-tu que j'aille chercher à Rennes-le-Château ? Prie pour moi. Si je réussis je n'aurai pas le droit d'en parler."

Le 06 novembre 1941 étant la date de décès de Maurice Leblanc...A Perpignan

A suivre - alain COCOUCH domicilié pour quelques temps encore à Perpignan.















mardi 12 juin 2018

LE SERPENT ROUGE SUITE


Pour introduire cette seconde partie consacrée à l'opuscule Le Serpent Rouge, je me permets de vous inviter à une courte mais O combien essentielle, digression.

Le lecteur qui me suit sait que l'essai La Vraie Langue Celtique de l'abbé Boudet est la colonne vertébrale sur laquelle s'est bâtie ma thèse.

Cet essai a été édité, selon ce qui est indiqué sur la page de couverture, en 1886 aux éditions Pomiès de Carcassonne.

Cette année d'édition pour un essai, de l'avis majoritaire chez les chercheurs, qui serait une clef menant à la résolution de l'Enigme, est-elle due au hasard, ou comme je vais le démontrer le fruit d'un savant calcul.

Extrait Histoire du calcul de la Pâques ( wikipedia )




Les méthodes algorithmiques de calcul de la date de Pâques

À partir du début du XVIIIe siècle, les mathématiciens recherchent des méthodes simplifiant le calcul de la date de Pâques. Le but est à la fois pratique : simplifier les calculs, et théorique : montrer que ce calcul complexe peut se réduire à une suite d'opérations arithmétiques élémentaires. Ainsi, ces mathématiciens se proposent de ramener le calcul de la date de Pâques à une suite d'opérations simples, essentiellement une série de divisions euclidiennes
La première tentative de Gauss pour les Pâques grégoriennes, publiée en 1800, est une semi-réussite : tenant mal compte de la double exception sur l'Épacte (la métemptose et la proemptose), sa méthode est mise en défaut. Toutefois, Gauss, à la suite des remarques et suggestions de ses élèves et d'autres mathématiciens améliore plusieurs fois sa méthode et en publie une version quasi-définitive en 1816. Diverses améliorations ultérieures permettent finalement de publier un algorithme exact tant pour le calendrier julien que pour le calendrier grégorien. En 1814, Delambre publie un algorithme simple et exact pour le calendrier julien ; en revanche, sa solution pour le calendrier grégorien, qui fait appel à des tables et souffre d'exceptions, n'est pas satisfaisante. En 1876, le journal Nature publie un algorithme, dit algorithme de Butcher, pour le calcul de la date de Pâques grégorienne, qui constitue une solution définitive et élégante du problème. La réunion de l'algorithme de Delambre pour les Pâques juliennes et celui de Butcher pour les Pâques grégoriennes est appelée algorithme de Meeus. Au cours du XXe siècle quelques autres algorithmes sont publiés pour apporter des simplifications de calcul au prix de certaines limitations quant aux périodes d'application ; depuis la diffusion des ordinateurs personnels, ces méthodes simplifiées n'ont plus grand intérêt. Dans les années 1980, John Conway publie une présentation originale du calcul de la date de Pâques grégorienne avec l'utilisation des jours-pivot.
Dans la suite, on présente de manière détaillée :
  • l'algorithme de Gauss dans sa dernière version, à titre historique, parfaitement exact pour la période julienne et la période grégorienne ;
  • l'algorithme de Meeus, parfaitement exact pour la période julienne et la période grégorienne ; c'est l'algorithme le plus connu et le plus utilisé ; il est très simple à programmer et peut être mis en œuvre avec un simple tableur ;
  • l'algorithme de Conway, applicable seulement aux dates de Pâques grégoriennes mais qui utilise une méthode de calcul originale.
On cite ensuite, avec références, divers algorithmes publié de la fin du XIXe siècle jusqu'aux années 1960, dont plusieurs présentent des limitations.

L'algorithme de Gauss

La méthode de Gauss présente un grand intérêt historique car c'est la première tentative d'élaboration d'une méthode algorithmique de calcul de la date de Pâques. L'ambition de Gauss était de créer un algorithme unique qui serait universellement valable pour les Pâques juliennes comme pour les Pâques grégoriennes. En 1800, il publie la première méthode de calcul de la date de Pâques essentiellement fondé sur des opérations arithmétiques élémentaires. Toutefois, sa méthode tient mal compte des sauts d'Épacte pour la métemptose et la proemptose. À la suite de diverses corrections proposées par ses correspondants mathématiciens et ses élèves, il publie une version presque exacte en 1816. La version publiée dans l'article détaillé, après diverses corrections, est valide pour toutes les années en calendrier julien et en calendrier grégorien. On pourra noter que le calcul pour les dates de Pâques juliennes est très voisin de l'algorithme de Delambre.
Gauss, prudent, et qui ne disposait pas des moyens actuels de calcul, limitait la validité de sa méthode à la période 1700-4099. Toutefois, des vérifications systématiques par ordinateur montrent que cet algorithme est universellement valide pour toute date à partir de 326 pour les Pâques juliennes et pour toute date à partir de 1583 pour les Pâques grégoriennes.

La présence de cet encart ci-dessus afin de soutenir le fait Henri Boudet a délibérément choisi l'année 1886 pour éditer son essai.

Et voici la raison tout à fait singulière et déterminante pour ce qu'elle suppose : en 1886 la date de la fête de Pâques est fixée à la date du 25 avril !

http://www.calagenda.fr/fete-paques-1886.html

Le lecteur qui me suit sait l'importance extrême que j'attache aux concordances de dates, et ne sera nullement surpris sur le fait qu'au vu de cette date du 25 avril, je fasse le lien avec un des acteurs de l'Enigme, à savoir David Teniers le Jeune, décédé à la date du 25 avril.

 Nul doute que l'abbé Boudet nous adresse ici un message.

 Ainsi que nous allons l'observer, la date de la fête de Pâques est liée à l'Enigme, et c'est là qu'il sera nécessaire d'opérer un retour vers le Serpent Rouge ( complément moderne )

 Cet opuscule s'ouvre sur cette phrase:

" Avant de lire les lignes qui suivent au lecteur de daigner se souvenir qu'...

Après un long sommeil les mêmes hypothèses ressuscitent, sans doute nous reviennent-elles avec des vêtements neufs et plus riches, mais le fond reste le même et le masque nouveau dont elles s'affublent ne saurait tromper l'homme de science. "

 Abbé Th.Moreux

 Directeur de l'observatoire de Bourges.

 La signature est donc de l'abbé Théophile Moreux né le 20 novembre 1867.

 Sur cette même date du 20 novembre mais en 1715, naît Pierre Charles Le Monnier, qui n'est pas un inconnu dans notre histoire, puisque ce savant fut à l'origine du Gnomon de l'église Saint-Sulpice de Paris :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Charles_Le_Monnier 


Gnomon qui joue un rôle considérable puisque sa conception et son rôle furent de fixer la date de la Pâques avant que les calculs scientifiques n'établissent une autre méthode.

Gnomon dont il est amplement question dans le Serpent Rouge et dont le dispositif physique en l'église Saint-Sulpice de Paris se manifesta par la suite, selon une lecture symbolique, en méridien de Saint-Sulpice, ligne rose ou rose ligne.

L'abbé Boudet pourrait-il nous diriger vers cet aspect des choses, là ou l'astronomie pourrait rejoindre certaines considérations d'ordre ésotérique ?

Si nous en croyons la page 122 de son essai ou il est question de lever et de coucher du soleil, de lever et de coucher de la lune, de trame de laine dont il s'agit de bien cerner tout le sens ( nous y reviendrons ).

La page 122 = date du 12 février :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Christophorus_Clavius

Le gnomon ou son principe premier au sein des églises qui est de fixer un point  grâce au jeu du soleil, ou de la lune, fut utilisé également par un auteur qui n'est pas non plus un inconnu vis à vis de l'énigme de Rennes-le-Château - Jules Verne dans Voyage au centre de la Terre.

https://books.google.fr/books?id=3v5jL4AbnlAC&pg=PA724&lpg=PA724&dq=voyage+au+centre+de+la+terre+et+gnomon&source=bl&ots=SG7r5-9xeu&sig=zPk9LR1F8IgeX-jUlbx6iPV1XCc&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiL59rLrc7bAhWJbxQKHRcxAp0Q6AEIbzAQ#v=onepage&q=voyage%20au%20centre%20de%20la%20terre%20et%20gnomon&f=false

Dispositif qui, dans le roman, est utilisé comme suit :

Des trois routes ouvertes sous nos pas, une seule avait été suivie par Saknussemm. Au dire du savant islandais, on devait la reconnaître à cette particularité signalée dans le cryptogramme, que l’ombre du Scartaris venait en caresser les bords pendant les derniers jours du mois de juin.
On pouvait, en effet, considérer ce pic aigu comme le style d’un immense cadran solaire, dont l’ombre à un jour donné marquait le chemin du centre du globe.
Or, si le soleil venait à manquer, pas d’ombre. Conséquemment, pas d’indication.
Nous étions au 25 juin. Que le ciel demeurât couvert pendant six jours, et il faudrait remettre l’observation à une autre année.
Je renonce à peindre l’impuissante colère du professeur Lidenbrock. La journée se passa, et aucune ombre ne vint s’allonger sur le font du cratère. Hans ne bougea pas de sa place ; il devait pourtant se demander ce que nous attendions, s’il se demandait quelque chose ! Mon oncle ne m’adressa pas une seule fois la parole. Ses regards, invariablement tournés vers le ciel, se perdaient dans sa teinte grise et brumeuse.
Le 26, rien encore. Une pluie mêlée de neige tomba pendant toute la journée. Hans construisit une hutte avec des morceaux de lave. Je pris un certain plaisir à suivre de l’œil les milliers de cascades improvisées sur les flancs du cône, et dont chaque pierre accroissait l’assourdissant murmure.
Mon oncle ne se contenait plus. Il y avait de quoi irriter un homme plus patient, car c’était véritablement échouer au port.
Mais aux grandes douleurs le ciel mêle incessamment les grandes joies, et il réservait au professeur Lidenbrock une satisfaction égale à ses désespérants ennuis.
Le lendemain le ciel fut encore couvert ; mais le dimanche, 28 juin, l’antépénultième jour du mois, avec le changement de lune vint le changement de temps. Le soleil versa ses rayons à flots dans le cratère. Chaque monticule, chaque roc, chaque pierre, chaque aspérité eut part à sa lumineuse effluve et projeta instantanément son ombre sur le sol. Entre toutes, celle du Scartaris se
dessina comme une vive arête et se mit à tourner insensiblement vers l’astre radieux. Mon oncle tournait avec elle.
À midi, dans sa période la plus courte, elle vint lécher doucement le bord de la cheminée centrale.
« C’est là ! s’écria le professeur, c’est là ! Au centre du globe ! » ajouta-t-il en danois.
Je regardai Hans.
« Forüt ! » fit tranquillement le guide.
— En avant ! » répondit mon oncle.
Il était une heure et treize minutes du soir.

A suivre - alain Cocouch

 


 

 

 

mercredi 6 juin 2018

LE SERPENT ROUGE



Je poursuis la restitution partielle de mes travaux.
Partielle, à mon grand regret , sous peine de risquer de perdre l'exclusivité du résultat final obtenu après de longues semaines de recherches.
Et, cela va de pair , risquer de livrer à la convoitise humaine un espace préservé , dont le caractère sacré a traversé les siècles.

J'ai écrit précédemment que la présence des trois "auteurs" modernes de cet  opuscule, c'est à dire leur identité empruntée pour les besoins de la cause, ne devait rien au hasard.
Je préciserais qu'il y a ici une volonté délibérée de transmettre, égalant en cela ceux qui ont posé les jalons nécessaires à une bonne compréhension de l'Enigme.

Je ne me prononcerais pas sur les tentatives d'explication des uns ou des autres depuis des années.
Je confierais juste au lecteur que les choses ne sont peut-être pas aussi simples que certains l'imaginent.

J'avoue moi-même mon erreur manifeste lorsque j'écrivais, il y  a quelques années, avoir résolu un extrait du Serpent Rouge : " Et merveille, lors des sauts des quatre cavaliers, les sabots d'un cheval avaient laissé quatre empreintes sur la pierre " 

Il sera utile d'analyser ce fragment, et souligner la malice du ou des auteurs : les sauts des quatre cavaliers induisent implicitement le fait qu'il y ait plusieurs équidés, l'un d'entre eux marquant son passage sur la pierre.
Que nenni ! 

En fait, il n'y a qu'un cheval, monté par quatre cavaliers, et ce fragment se réfère à la légende des quatre fils Aymon et ses prolongements physiques dans le paysage ( Le rocher Bayard - le Pas Bayard entre autres )

Ceci, je le certifie car il y a dans le résultat un fil rouge à suivre qui va nous mener à la résolution de Pax, ce fameux Pax que les chercheurs et passionnés de Rennes-le-Château connaissent trop bien.

Ce que je découvre en même temps ne devrait pas trop surprendre : il semblerait que d'aucuns, initiés ou au service d'initiés, aient marqué le territoire contemporain...

Mais poursuivons : la page de garde de cet opuscule s'ouvre sur un dessin d'amphore versant de l'eau.








Résultat de recherche d'images pour "le serpent rouge pierre plantard" 


 Figure sur cette même page de garde la date du 17 janvier 1967, bien que le dépôt de cet opuscule à la BNF ait été fait le 15 février 1967.

Si nous convertissons la date du 17 janvier 1967 en date du calendrier hébraïque, nous obtenons le 06 du mois juif de Shevat.

Or :

http://www.lamed.fr/index.php?id=1&art=1460

Intéressant, non ?

Pour autant, la date du 15 février ne doit rien au hasard !

Sur ce lien voir ce qui concerne La Sainte Rencontre de Notre Seigneur Jesus-Christ :

http://orthodoxenancy.fr/fr/les-calendriers-chretiens-orthodoxes-2018/

Cette date du 15 février dans l'église orthodoxe nous renvoyant sur celle du 02 février au sein de l'église catholique, en plus clair sur la date de la fête de la chandeleur, ainsi que je l'ai écrit précédemment.

La même strophe du Serpent Rouge ou il est question de cavaliers débutant ainsi :

" J'étais comme les bergers du célèbre peintre Poussin, perplexe devant l'énigme " Et in arcadia ego " référence bien évidemment au tableau " Les bergers d'Arcadie "...

Et toc ! ( le toc est pour celui qui pense que j'écris des conneries )

Poursuivons ce jeu de décryptage ou la densité des réponses ne peut qu'interpeller l'honnête chercheur.

Voyons le cas de deux des soi-disants auteurs :

Il est écrit que Pierre Feugère ait été domicilié à Pontoise, 9 rue des Cordelliers.
Ce qui, d'après l'enquête de Franck Marie, est vrai.

Posons le postulat suivant : 

Pierre Plantard ( et autres ) ont opéré un choix afin que les éléments liés aux trois auteurs présumés ( éléments dissimulés ) soient tout de même à la portée du chercheur.

Prenons la rue des Cordeliers à PARIS :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Rue_de_l%27%C3%89cole-de-M%C3%A9decine_(Paris)

Je laisse le lecteur tirer les conclusions, j'attirerais juste son attention sur un détail, LE détail, à savoir la longitude de 02 ° 20' 28" Est.

Le "tombeau des Pontils"

Coordonnées GPS : 42° 56' 59" N - 2° 20' 27" E -  

G.de Koker quant à lui, fut domicilié au 118 rue de Sannois.

Pour bien saisir le message caché, il sera utile d'investiguer les éléments constitutifs de la commune de Sannois.

Faisons court et efficace :

Cyrano de Bergerac est né dans cette commune.
Il fut baptisé dans l'église de Sannois à la date du 06 mars 1619.
Dans le récit qui nous est fait, le troisième "auteur " Louis Saint Maxent se serait suicidé le 06 mars 1967.

La question qui est posée ici est : pourquoi Cyrano de Bergerac ?


A suivre ?

alain Cocouch