mardi 24 juillet 2018

VARIATIONS ESTIVALES SECONDE PARTIE



Pour celles et ceux qui n'auraient pas bien saisi le sens de ma démarche, j'opère depuis plusieurs mois selon la méthodologie mise en place par mes illustres prédécesseurs : en l'occurence la primauté conférée aux dates du calendrier , celles-ci produisant des résultats signifiants.

L'ensemble de ces résultats formant une arborescence aux nombreuses ramifications, dont je ne détiens qu'une partie.

Certains esprits chagrins peuvent penser que le choix des correspondances relèveraient du choix subjectif.
En l'état actuel, je ne peux qu'affirmer que le travail dont je rends compte ici est le fruit de centaines d'heures dévolues à comprendre le mode d'emploi.
Sans doute serait-il utile à ces brillants esprits, dont la plupart se sont largement égarés sur les sentiers d'un ésotérisme dévoyé, d'appréhender la mécanique à l'oeuvre et tenter d'admettre que ce mode de communication et de transmission du savoir par dates du calendrier est remarquable..

Je n'en suis ici que le modeste serviteur.
D'autant plus quand, fort de mon expérience en ce domaine, je commence à relier des mots-clefs sur une idée maîtresse, ainsi que je vais m'efforcer de le démontrer.

Nous avons précédemment observé que le mot-clef Babel dans la Vraie Langue Celtique de Boudet  ressortait page 053 ( traduite en date du 05 mars ), cette date nous renvoyant sur Charles-Paul Landon, artiste peintre, auteur d'un tableau " Moïse frappant le rocher " d'après Nicolas Poussin.

Tout chercheur sérieux, adoptant la règle que je suis, ne sauraient ignorer les mots-clefs suivants dans la VLC : entrée, souterrain, passage.

Nous allons nous attarder sur ce mot-clef passage.

Celui-ci ressort pages 113 - 179 - 191 - 204 - 261 - 161

Page 113 = 11 mars

En 1314, décès sur le bûcher de Jacques de Molay, dernier Grand-Maître de l'Ordre du Temple.
Le 11 ou le 18 mars, tel qu'admis par les chroniqueurs.

Pour faire sens je livre le résultat de la page 204.

Page 204 = 20 avril

20 avril 1314 décès de Bertrand de Goth, soit Clément V, pape au moment du procès des templiers.

Mais c'est aussi la date de parution de l'encyclique Humanum Genus dénonçant la franc-maçonnerie par le pape Leon XIII.

Page 191 = 19 janvier

Acte d'inhumation de Marie de Nègre d'Ables à Rennes-le-Château le 19 janvier 1781.

Page 179 = 17 septembre

En 1863, décès de l'écrivain Alfred de Vigny, auteur entre autres du roman ayant pour titre " Cinq mars ".
Ce roman met en scène un lieu situé dans la ville de Lyon ( la page 179 de la VLC de Boudet est consacrée à la même ville de Lyon ), ce lieu est nommé la pierre Scize, ou la pierre encize sur laquelle je reviendrais pour de plus larges explications.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Scize_(Lyon)

La même page 179 - 17 septembre nous renvoie également sur un second résultat que je ne peux passer sous silence :

Le 17 septembre 335 est la date de la dédicace du Saint-Sépulcre :

https://books.google.fr/books?id=3a_tZwLLOikC&pg=PA341&lpg=PA341&dq=17+septembre+335+et+saint+s%C3%A9pulcre&source=bl&ots=yqdOUSYgRq&sig=g2tF1-n770cezn4OHrRM2oW_1jY&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjHqtbw8bfcAhUENOwKHUP1DGEQ6AEIXzAG#v=onepage&q=17%20septembre%20335%20et%20saint%20s%C3%A9pulcre&f=false



Page 161 = 16 janvier

En 1655 naissance de Bernard de Montfaucon dans la commune de Soulatgé ( Aude ).
Le lien sur cette personnalité est Notre-Dame de Marceille.

Mais cette date du 16 janvier nous renvoie également sur Paulus Pontius graveur flamand décédé le 16 janvier 1658, auteur de " Le corps du Christ mort " qui est une lamentation.

Ici, les chercheurs qui m'ont précédé sur ce lien comprendront fort bien le rapport avec l'Enigme, pour les néophytes ceci est plus explicite ( voir le tableau situé dans l'église de Rennes-les-Bains - le Christ au lièvre )

Résultat de recherche d'images pour "paulus pontius le corps du christ mort"



Investiguons maintenant un autre mot-clef faisant corps avec le mot passage que nous venons de voir.

Mot-clef faille

Celui-ci n'apparaît qu'une seule et unique fois dans la VLC de Boudet ce qui lui confère une grande importance  : page 273.

Page 273 = 27 mars

En 1797, le 27 mars est la date de décès du même Alfred de Vigny que nous avons exploré sur le mot-clef " passage ".

J'ai livré ici les résultats bruts mais je reviens afin d'être plus explicite très prochainement.
Cela étant je ne doute pas que certains ont d'ores et déjà compris.
Ce qui est remarquable ici sont les correspondances entre résultats, ainsi que les perspectives qui se dessinent.

alain COCOUCH







mardi 17 juillet 2018

VARIATIONS ESTIVALES



Je vais aujourd'hui me permettre d'ajouter un complément, de mon point de vue indispensable,à l'intervention d'un chercheur ( Rudy ) concernant ce qu'il est convenu de nommer " Le livre de pierre  " de l'abbé Boudet.

Fidèle à la ligne que je me suis fixé je ne porterais pas de jugement sur cette analyse.

Dans celle-ci il est notamment question du chiffre romain XI tel que porté sur ce livre de pierre.

Ce chiffre, sous cette forme précise , nous pouvons le retrouver sur quelques pages de la Vraie Langue Celtique lorsqu'il est question de citations du Livre de La Genèse ( chap.XI ) ceci sur les pages suivantes:
035 - 052 - 055.

En effectuant une lecture d'un seul tenant de ces trois pages, il est loisible de remarquer que le sujet unique qui en ressort, Babel et la mythologie ad'hoc semble fort à propos pour un essai traitant de la confusion des langages.

Ce mot Babel ressort sur les pages 053 - 055 - 105 - 112 

Suivant la méthodologie appropriée, la page 053 produit le résultat suivant :

05 mars - Le 05 mars 1826 est la date de décès de l'artiste peintre Charles-Paul Landon, auteur d'un tableau d'après  Nicolas Poussin : le frappement du rocher.

http://www.ndweb.org/2016/04/moise-et-le-rocher/

La page 112 - 11 février 1858 est la date de la première apparition de la Vierge Marie à Bernadette Soubirous à Lourdes.

Ce résultat ne peut qu'attirer toute notre attention quand on sait les efforts déployés par Bérenger Saunière afin de reproduire ce lieu sacré sur son domaine de Rennes-le-Château.

Digne d'intérêt également pour ce détail faisant écho au premier résultat :

Jeudi 25 février, les curieux affluent dès deux heures du matin. Quand Bernadette arrive, 350 personnes sont présentes. Dès le début de l'apparition, Bernadette reprend l'exercice de pénitence interrompu la veille et qui consiste à marcher à genoux et à baiser la terre. Elle manifeste une agitation inhabituelle. Elle va vers le Gave, puis se ravise et repart debout vers le fond de la grotte. Elle se courbe pour monter sur le pan incliné jusqu'à atteindre l'endroit où le sol rejoint la voûte. Le sol est très humide, boueux. Elle regarde vers l'apparition, puis se met à creuser. Elle tente à plusieurs reprises de prendre l'eau boueuse qui sort de la source qu'elle était en train de dégager, puis elle parvient à prendre un peu d'eau sale dans sa main et la boit. Elle se lave ensuite le visage avec cette eau sale, puis elle cueille une feuille de dorine qui poussait là et la mange.
L'apparition est terminée. Bernadette se retourne la figure barbouillée de limon. Tante Bernade essaye de nettoyer au plus vite et au mieux le visage de sa filleule, tandis qu'elle sort de la grotte et que le public est désappointé. Jean-Baptiste Estrade, qui avait entraîné ses amis en leur parlant de la beauté des extases de Bernadette, est consterné. On traite Bernadette de folle. Elle dit n'avoir fait tout cela que sur ordre d’Aqueró, « pour les pécheurs ». Au bourg, les esprits forts exultent, les croyants sont déconcertés. À la suite de cette apparition, le Lavedan parlera de catalepsie à propos de Bernadette.
Parmi ceux qui sont dans la perplexité et qui demandent des explications à Bernadette sur son comportement du matin, se trouvent l'abbé Pène et Jean-Baptiste Estrade. Elle leur dit :
« — Aqueró me dit d'aller boire et de me laver à la fontaine. N'en voyant pas, j'allais boire au Gave. Mais elle me fit signe avec le doigt d'aller sous la roche. J'y fus et j'y trouvai un peu d'eau comme de la boue, si peu qu'à peine je pus en prendre au creux de la main. Trois fois, je la jetai tellement elle était sale. À la quatrième fois, je pus.
— Pourquoi t'a-t-elle demandé cela ?
— Elle ne me l'a pas dit.
— Mais que t'a-t-elle dit ?
— « Allez boire à la fontaine et vous y laver »
— Et cette herbe que tu as mangée ?
— Elle me l'a demandé aussi ...
— Mais ce sont les animaux qui mangen
t l'herbe. »
Dans l'après midi, les visiteurs se font plus rares, mais ceux qui y vont s’intéressent à la source. Ils creusent, puisent et boivent à leur tour. En dégageant plus largement le limon, ils découvrent une source un peu plus claire et les premières bouteilles remontent vers Lourdes l'après-midi même.
Même si cette source n'avait pas été remarquée, sa présence au bord du Gave et dans le fond humide de la grotte n'avait rien d'étonnant, et elle existait avant les apparitions. Ce n'est que plus tard, avec l'inflation des récits faisant des moindres faits et gestes de Bernadette l'occasion d'un miracle, qu'il sera question d'une source qui aurait jailli ce jour-là d'un sol sec, un sol « anhydre » écrira le docteur Vallet, alors que c'est dans un sol déjà extrêmement boueux à cause de la présence de cette source que Bernadette a creusé. 

L'analogie ici posée ne peut que faire signe, et nous voici donc en présence d'un bel exemple de cohérence comme seule peut en produire la méthodologie que j'applique en bon socius  suivant la voie de mes illustres prédécesseurs.

La page 105 - 10 mai nous relie au passé de Rennes-le-Château puisque c'est la date anniversaire du décès de Elisabeth d'Hautpoul, également appelé Elisabeth de Rennes, l'une des trois filles de Marie de Nègre d'Ables, dans l'année 1820.

A chacun(e) de réfléchir sur les développements possibles en associant ces trois résultats.

Puisqu'il est question ici de cohérence, nous poursuivrons notre visite de la Vraie Langue Celtique avec le mot mitre qui ressort page 032 et 265.

 032 - 3 février 

En 1862 décès de Jean-Baptiste Biot , physicien, astronome et mathématicien français, que nous retiendrons surtout pour son étude concernant le zodiaque circulaire de Dendérah.

Mais aussi, en corrélation avec la fonction sacerdotale portant la mitre de l'évêque Monseigneur de la Bouillerie - élu mainteneur le 03 février 1855 - évêque de Carcassonne de 1855 à 1873.

265 - 26 mai 

- Fête Bérenger de saint Papoul - qui va nous conduire à l'abbaye de Saint Papoul et par là-même au Maître de Cabestany, dont nous reparlerons un jour, puisqu'en cours d'investigation, et qui apparaît plusieurs fois dans mes résultats.

- Mais également le 26 mai 1848,
Monseigneur de Bonnechose, Il fut nommé par le gouvernement de Louis Philippe évêque de Carcassonne.

Préconisé dans le consistoire du 17 janvier 1848, il est sacré le 31 janvier de la même année dans l'élise de Saint-Louis-des-Français, par le cardinal Orioli, et fait son entrée solennelle dans le département de l'Aude, le 26 mai 1848.


Demeurons dans cet univers ou chaque élément porteur de sens semble pesé, mesuré, posé là ou il faut, afin de construire un livre dans le livre.

Moïse est à nouveau sollicité page 072 ( entre autres ) vis à vis de l'épisode de la manne.
072 = 07 février

Nous savons l'abbé Boudet amateur de jeux de mots, usant des homonymes et autres subtilités de la langue française quand le nécessité le commande.

Ainsi de la manne bien terrestre cette fois, associée à la notion de richesse, nous ne devrions pas être trop surpris de l'occurence sur Nicolas Fouquet, nommé surintendant des finances le 07 février 1653...

La manne dans le désert est également le sujet d'une oeuvre de Nicolas Poussin :

Résultat de recherche d'images pour "la manne dans le désert nicolas poussin"

L'adjectif riches, quand à lui, ne ressort qu'une seule fois dans la VLC, page 076 ( 07 juin )

La loi du 28 pluviôse an VIII (7 juin 1800) créa l'arrondissement de Boussac,commune que nous avons déjà évoqué lors d'une précédente intervention, puisque c'est dans son environnement proche que se situe l'action du roman "Jeanne " de George Sand.

A suivre - alain COCOUCH

 

jeudi 5 juillet 2018

VARIATIONS EN SOL MAJEUR



Je conçois assez bien qu'un lecteur qui ne serait pas familier de l'univers dont je tente ici de rendre compte, même partiellement, puisse éprouver quelque surprise vis à vis de certains chemins que j'emprunte.

Que celui-ci se rassure : je sais très bien ce que j'écris, j'assume des choix qui pourraient sembler à d'autres aventureux de prime abord, mais qui, au fil du temps et des révélations que je ferais dans un futur plus ou moins proche, se révèleront riches d'enseignement.

Certains chercheurs, comme précédemment écrit , entretiennent un lien particulier avec la date du 06 juin.
Des explications sont données, afin d'expliquer la redondance de cette date ( comme certaines autres ) vis à vis de l'Enigme.

La raison première de cette date du 06 juin ressort de l'existence d'une autre date, à mettre en relation avec la première.
Cette date  est celle du 25 avril ( qui est ce que je nomme une date-marqueur signifiante et sur laquelle il est de première importance de s'arrêter ).
Le 25 avril puisque célébrant l'anniversaire de David Teniers Le Jeune dont l'oeuvre mettant en scène Saint Antoine est une des pièces maîtresses de l'Enigme.

Et ici, comme ailleurs, selon la méthodologie appropriée, sera-t-il utile de s'attarder sur la personnalité de Louis-Sébastien Mercier né le 06 juin 1740 et décédé le 25 avril 1814.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-S%C3%A9bastien_Mercier

La cause majeure de ce lien est dû au fait que Louis Sébastien Mercier fut baptisé en l'église parisienne de Saint-Germain l'Auxerrois :

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-Germain-l%27Auxerrois_de_Paris

Certains détails signifiants sont à mettre au crédit de la richesse d'enseignement que procure la visite de cette église, mais en premier lieu c'est ici la position géographique de celle-ci qui est à retenir 02° 20' 28" Est- longitude récurrente dans mes travaux - et pour cause !

Cette longitude renvoie à un site très connu de celles et ceux qui pérégrinent autour de Rennes-les-Bains, afin de s'inspirer ou non des sites répertoriés comme des jalons importants : la pierre levée des Pontils de même longitude de 02° 20' 28" Est.

Certes, pourraient objecter certains connaisseurs " mais l'on sait que le tombeau sis au Pontils est postérieur dans sa fondation à l'année d'édition de la Vraie Langue Celtique, ou cette date du 06 juin est cité (page 119)

Cependant, après des recherches menées par alain Féral, ce lieu précis aurait déjà servi au XVIII ème siècle
et on pouvait y trouver un monument, un lieu de recueillement ou un cénotaphe ( site rlc archives ).

Mais poursuivons selon la méthodologie appropriée en investiguant la page 119 et donc dans la traduction qui en est faite sur la date du 11 septembre ( 11 - 9 ).

Très logiquement, nous allons rejoindre un élément de Pierre Plantard, dans sa préface à la Vraie Langue Celtique, ou il est question d'un roman " Le cochon d'or " auteur Fortuné de Boisgobey- psite que j'avais travaillé sur mon ancien blog palimpsesta - hélas pas jusqu'à la limite d'un autre chercheur dont le pseudonyme est Arronax dont je salue ici la curiosité et le sens de l'à propos - pour son texte daté de la Pâques 2018 - pour ce qui nous concerne descendre  sur ce lien jusqu'au titre mentionné :

http://www.renne-le-chateau.com/insolite/insolite.html#ancre1

Je me permettrais de compléter les travaux de ce chercheur en attirant l'attention du lecteur sur la date du 
25 avril  du Petit Moniteur, tel qu'illustré ci-dessus.

Ainsi que je l'ai déjà souligné pour le roman Jeanne de George Sand édité un 25 avril, il ressort de cette référence une exploitation à postériori qui en est faite.Je complèterais par l'adresse de l'estaminet en question 31 rue du Jour ( voir mention sur le jeton )

En 1817, la rue du Jour commençait n°s 1-2 rue Coquillière, or si l'on observe la longitude de la rue Coquillière qui est de 02° 20' 20" Est, l'évidence ne saurait mentir.

A suivre - alain COCOUCH