vendredi 23 novembre 2018

LE TRIANGLE D'OR



L'oeuvre de Maurice Leblanc, ainsi que Patrick Ferté dans son essai " Arsène Lupin Supérieur inconnu " l'a démontré, foisonne d'indices, certains d'une approche directe,d'autres en revanche plutôt complexe.

Dans la poursuite de mes travaux,ceux-ci reposant en grande partie sur la méthodologie des dates anniversaires,j'escompte explorer du mieux que je peux l'univers singulier qui nous est proposé.

Le Triangle d'or paru en 1918 ,à cet égard, ne manque pas d'intérêt.


Nous débuterons donc notre lecture par la date du 03 avril qui ressort dès le premier chapitre.
En correspondance sur cette date le résultat est :

Décès en 1680 de Nicolas Fouquet.

Chapitre trois date du 10 janvier.
En correspondance le 10 janvier 1904 décès de Jean-Léon Jérôme, artiste peintre, auteur entre autres du tableau " Phryné devant l'aéropage ".

Certains lecteurs pourraient penser que ce choix ressort de l'arbitraire, à l'instar des résultats que je m'efforce de dénicher, croyez bien que nul arbitraire ne me conduit dans mes choix, sur ce matériel comme sur d'autres.
Ceci pour la raison toute simple que si les différents acteurs de l'énigme posent de multiples jalons, chacun d'eux est raisonné, au sens premier du terme, et fait appel à une logique d'ensemble, tendant vers un référent unique.

Par ailleurs, le lecteur curieux pourra vérifier que Phryné ressort textuellement dans plusieurs romans mettant en scène Arsène Lupin.

Sur la date anniversaire du 10 janvier :

Marie-Joseph Chénier  décès le 10 janvier 1811 auquel nous devons associer ce qui suit :

- Etudes menées au collège de Navarre Paris - longitude 02° 20' 52" Est - dont j'ai déjà indiqué que ce point correspondait à l'un de mes points de longitude à reporter sur le territoire de Rennes-les-Bains - ceci avec une grande certitude.

Adrien-Marie Legendre décédé le 10 janvier 1833 auquel nous devons associer ce qui suit :

- Etudes menées à l'école Polytechnique ( ancienne école située à l'époque sur la montagne sainte Geneviève près de l'église saint Etienne du Mont  ) longitude 02° 20' 53" Est. 
- A travaillé au bureau des longitudes.

Jean-Léon Jérôme est également l'auteur d'un tableau retraçant l'exécution du maréchal Ney, avenue de l'Observatoire ( de Paris ).
Lequel maréchal naquit le 10 janvier 1769...

J'espère être clair.

Maurice Leblanc exploite également le nom de rues parisiennes pour transmettre son message.
Ainsi de la rue Raynouard que j'ai déjà investigué précédemment ( voir Les confidences sur le blog )

J'attire maintenant votre attention sur un élément important :

La première partie du Triangle d'or a pour titre : La pluie d'étincelles.

Le coffre du banquier ESSARES dont le code est CORA, premières lettres du mot CORAN, dont Maurice Leblanc nous précise en l'isolant que la clef serait la lettre N.

Une date nous est proposée du 04 avril à midi.

En terme de correspondance, le 04 avril nous renvoie vers la date anniversaire de Nahman de Bratslav, né le 04 avril 1772, auteur entre autres du Livre caché, rabbin et kabbaliste de son état.

En kabbale il est un principe premier lié aux étincelles :

https://books.google.fr/books?id=O3ZSBAAAQBAJ&pg=PT200&lpg=PT200&dq=kabbale+et+%C3%A9tincelles&source=bl&ots=vBUE-93Y00&sig=zqIPjhnsIf_86sqpilTrb6KLmuA&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjliKav4-reAhVHfMAKHYD3B6oQ6AEwC3oECAEQAQ#v=onepage&q=kabbale%20et%20%C3%A9tincelles&f=false 

La lettre N isolé dans le roman est bien évidemment à mettre en lien avec le code des N inversés, c'est à dire la lettre Noun hébraïque, dont deux lettres noun inversées encadrent le passage du Livre des Nombres - versets 10-35 - 10-36 - relatif à l'Arche d'alliance, et dont l'exégèse, le midrach, nous explique que ces deux lettres noun de par leur fonction signifient de construire un livre à part entière à partir de ces deux versets ( le Livre caché ).

Maurice Leblanc dans l'Aiguille creuse nous dirige également vers Nahman de Bratslav :

https://books.google.fr/books?id=AN_BX-bENncC&pg=PT84&lpg=PT84&dq=ars%C3%A8ne+lupin+et+fersen&source=bl&ots=HrysulObvW&sig=Uieae9wOzX4eVZeWaqukxSYrb38&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwi1j8i45ereAhVBKcAKHRDICXQQ6AEwEHoECAEQAQ#v=onepage&q=ars%C3%A8ne%20lupin%20et%20fersen&f=false


En associant Marie-antoinette et le comte Fersen, Maurice Leblanc nous livre la date du 16 octobre 1810.

Marie-Antoinette est décédée un 16 octobre.
Le comte Axel de  Fersen est décédé en 1810.

Le 16 octobre 1810 est la date de décès de Nahman de Bratslav...

Poursuivons :
Les deux héros du roman Patrice et Coralie voient leurs noms réunis en fleurs de pensée.

Autre modalité - les jours du calendrier républicain - le 17 avril dans cette modalité là est le jour de la pensée - la date du 17 avril nous dirigeant vers Benjamin Franklin - né le 17 janvier 1706 et décédé le 17 avril 1790 - que nous retrouvons dans les Confidences :


"Louise d’Ernemont cependant avait obliqué sur la gauche par la rue Raynouard, vieille rue paisible où Franklin et Balzac vécurent, et qui, bordée d’anciennes maisons et de jardins discrets, vous donne une impression de province. Au pied du coteau qu’elle domine, la Seine coule, et des ruelles descendent vers le fleuve."


Le 17 avril étant à mettre en correspondance avec la fameuse lettre qui est une pièce de premier rang dans l'Enigme :

Lettre de Louis Fouquet (frère de Nicolas Fouquet) du 17 avril 1656.

 

A suivre - alain COCOUCH
 










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jeudi 15 novembre 2018

CAGLIOSTRO : LES SECRETS DE LA COMTESSE



L'un des romans de Maurice Leblanc répertorié comme étant destiné à transmettre un message vis à vis de l'énigme de Rennes-le-Château " La comtesse de Cagliostro " porterait-il, au-delà de ce qui a été écrit,notamment dans l'excellent essai de Patrick Ferté, quelqu'information complémentaire ?

Il sera utile ici de dresser l'inventaire des correspondances signifiantes en terme de dates anniversaires auquel nous convie l'écrivain.

Débutons par la date du 29 juillet - dont le résultat ne devrait surprendre aucun : en ce jour est fêtée la mémoire de Lazare, Marie et Marthe de Béthanie.

En poursuivant notre lecture,l'attention se porte sur une certaine insistance dans la trame du récit sur un personnage nommé saint Hébert.

Ainsi est-il écrit : " le jour de la mort de saint hebert " " ni le souvenir sacré de saint Hebert " ce qui ressemble fort à une invitation à explorer le pendant phonétique de saint Hébert soit saint Aybert, dont la mémoire se rappelle à notre souvenir en la date du 07 avril.

Avant que de crier au loup, lisez donc la suite.

La date du 07 avril est loin d'être anodine puisque retenu par les autorités concernées comme étant, en l'an 30 ou 33 de notre ère, le jour de la Passion du Christ et sa mort en croix.

Le lien avec Marie et Marthe de Béthanie - résultat précédent -s'impose de lui-même.

Par ailleurs, et ici toute l'intelligence de l'auteur tend à s'exprimer puisque le chemin est scindée en deux parties distinctes , plus avant dans le récit, une année, isolée dans le texte, 1498, nous est proposée, or le 07 avril 1498 est la date de décès du Roi de France Charles VIII.

La bonne question à se poser est : que vient faire cette personnalité dans notre histoire ?

Sa présence ne repose que sur la concordance de trois dates en relation avec Charles VIII.

Le 30 mai est la date de couronnement du souverain - en regard en 1800 le 30 mai naissance de Henri de Bonnechose, qui sera un des protecteurs, au sein du clergé local, de l'abbé Saunière.

Au demeurant Henri de Bonnechose est intégré dans le récit en tant que personnage.

Le lien sur Charles VIII serait donc là pour nous conforter dans notre démarche sur les deux autres dates concernant le souverain.

Le 30 juin est la date de naissance de Charles VIII - en regard le 30 juin 1569 :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_de_Gastine

Soyons clair, je mets ce lien parce qu'il recouvre d'autres sources, et pour cause : ici est indiqué l'un des trois points de longitude résultant de mes travaux, à savoir 02° 20' 52" Est correspondant à la position géographique du cimetière des Innocents à Paris.

Ce point de longitude peut, selon les résultats obtenus, conduire à quelques centièmes de degré de marge d'erreur - disons 02° 20' 52"  Est à 02° 21' 03 - et ici, puisque je suis en veine de confidences - je soumets à votre jugement ce qui suit.


La tombe de Jean Vié


Nombre de chercheurs ont très justement relevé l'anomalie sur une des tombes du cimetière de Rennes-les-Bains, concernant Jean Vié - et le jeu de chiffre et de mot sur son épitaphe-qui  donne pour résultat 17 Jean Vié - date mythique dans notre énigme.

Date mensongère car le curé Jean Vié est décédé non pas un 1er septembre comme indiqué sur la tombe mais la veille, un 31 août.


Il s'agit ici de réfléchir à la cause de cette erreur volontaire dont l'auteur de l'épitaphe se rend complice.


Quel serait le message ? 
Partant du postulat qu'un réseau existe, que ce réseau s'exprime au travers de divers indices et jalonne le territoire des deux Rennes d'autant de messages, que ce réseau est à l'affut de tout élément exploitable, il ne serait pas ridicule que le message sur l'épitaphe - textuellement l'un des deux sens de lecture opératif :
01er septembre 1872, ne dirige nos pas vers ceci :

https://en.wikipedia.org/wiki/Saint-Ouen_Cemetery

A noter la longitude de 02° 20' 51" Est de cette extension du cimetière en banlieue de Paris.

Croyez bien que si je me risque à dévoiler ce résultat c'est en pleine conscience des redondances sur cette position géographique que j'ai rencontré depuis des mois et dont je rendrais compte en temps voulu.

Passons maintenant à la date du 30 août relative à Charles VIII

30 août 1483 : Mort de Louis XI. Avènement de Charles VIII, dont la garde et la régence son confiées à sa soeur aînée, Anne, et à son mari Pierre de Beaujeu.

En correspondance de dates nous retrouvons Théophile Gautier né le 30 août 1811 et auteur du recueil de nouvelles sous le titre Les Jeunes  France que nous avions déjà évoqué lors de notre intervention précédente.

Et pour cause !
Et là je me tais.




Résultat de recherche d'images pour "les jeunes frances théophile gautier"
 A suivre prochainement - alain COCOUCH




mardi 6 novembre 2018

LES CONFIDENCES DE MAURICE LEBLANC



La présente intervention se veut le début d'une nouvelle phase de recherches qui sera consacrée à l'oeuvre de Maurice Leblanc.

Parmi les romans ou recueil de nouvelles mettant en scène Arsène Lupin " les confidences d'Arsène Lupin " 
pourrait se distinguer par la richesse d'information contenue dans les trame du récit, et dont je n'ai livré jusqu'alors qu'un bref aperçu.

Le texte précédent s'achevait sur la présence d'un cadran solaire.
"Signe de l'ombre - Jeux du soleil", deux titres des Confidences, est-ce à dire que notre attention devrait se focaliser sur quelque dispositif intégré à l'histoire ?

Logiquement, alors que des voies de correspondances sur des lieux précis comportant un gnomon ( Eglise Saint Sulpice de Paris, Cathédrale de Bourges etc...) existent, Maurice Leblanc ne peut faire l'impasse sur ces éléments.

Plus subtilement, il est possible que l'écrivain  attire le chercheur sur une autre ombre portée...

La question demeure posée.

Dans la nouvelle " Les jeux du soleil " un chemin nous est proposé sur le mot ETNA.
Je ne présenterais pas ici le volcan mais relèverait que l'ETNA ,dans les temps anciens, était utilisé comme repère astronomique, notamment pour la mesure des solstices et des équinoxes.

Une première date citée dans la nouvelle,celle du 15 octobre, va surenchérir sur le lien avec la mesure du temps.

Ainsi en 1582 un basculement temporel du calendrier julien au calendrier républicain est opéré.
Le 15 octobre 1582 se positionne juste après le 04 octobre.

En terme de correspondance en date, le 15 octobre est le jour anniversaire de la naissance en 1836 du peintre James Tissot à qui nous devons, pour ce qui nous occupe voire nous préoccupe, un tableau représentant l'Arche d'Alliance.

Nous devons à cet artiste  un second tableau " Le cercle de la rue Royale ", au demeurant cet indice nous est cité textuellement par Maurice Leblanc dans la nouvelle qui suit celle que nous étudions et dont le titre lui-même " L'anneau nuptial " est une forme d'invitation à épouser les tours et contours du non-dit mais suggéré.

https://books.google.fr/books?id=3KyiBgAAQBAJ&pg=PT27&lpg=PT27&dq=le+cercle+de+la+rue+royale+les+confidences+d%27ars%C3%A8ne+lupin&source=bl&ots=P6MkevzWub&sig=pYbV6ef3j8TlLJjWM0VB1KhrHAc&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjXn56L_r_eAhVeOMAKHTYUCmYQ6AEwBHoECAUQAQ#v=onepage&q=le%20cercle%20de%20la%20rue%20royale%20les%20confidences%20d%27ars%C3%A8ne%20lupin&f=false


Je ferais remarquer que cet élément est une pierre de plus apportée à la méthodologie des dates du calendrier en correspondance.

Seconde date : 23 octobre.

En correspondance en date anniversaire du décès en 1872 de l'écrivain Théophile Gautier, que nous connaissons pour ses romans, mais qui fut également l'auteur d'un recueil de nouvelles sous le titre " Les jeunes Frances " :






Bien évidemment les fins connaisseurs de l'Enigme auront ici identifié la présence du code des N inversés, qui, sans être une constante couvrant l'ensemble des résultats, n'en demeure pas moins un signe singulier.

Peut-être une invitation à lire ces nouvelles...Et quérir le détail...

Pour bien nous signifier qu'en terme de confidences Maurice Leblanc se veut prolixe, la nouvelle " l'écharpe de soie rouge " va être l'occasion d'investiguer une autre date, celle du 28 décembre.

En correspondance le 28 décembre ( 1656 ) date anniversaire du décès d'un autre peintre Laurent de la Hyre, auteur d'une version des Bergers d'Arcadie, ce qui nous replace au coeur de l'Enigme.

Au demeurant, et pour nous convaincre de toute l'opportunité de cette piste vers Nicolas Poussin, le 28 décembre 1655 est à mettre en relation avec l'abbé Louis Fouquet, frère du surintendant des finances Nicolas, à qui nous devons la fameuse missive pour le moins explicite et bien connue des chercheurs et du public averti en date du 17 avril 1656 :

https://books.google.fr/books?id=ke1YDwAAQBAJ&pg=PT442&lpg=PT442&dq=28+decembre+1655+et+abb%C3%A9+fouquet&source=bl&ots=YXUw71Hf_f&sig=ak_yC2esISAjn-ngyJx1Iy_IHo4&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwisrIzq9b_eAhVLJcAKHRvCDd4Q6AEwAHoECAgQAQ#v=onepage&q=28%20decembre%201655%20et%20abb%C3%A9%20fouquet&f=false 

Le signe premier vers cette piste nous est donné dans les premiers paragraphes du Signe de l'ombre, dont nous avons déjà livré les résultats sur le code 15-4-2 et qui doit logiquement être mis en perspective avec :

Le gamin monta en courant jusqu’à la rue Raynouard. Quelques minutes après, il rapportait deux bouteilles d’eau, qu’il déposa pour sortir de sa poche la grosse clef. 

L'identification par un nom de rue - que ce soit à Paris ou ailleurs - est un procédé utilisé par les initiés.

Un nom de rue peut en effet conduire à une personnalité - ainsi :

No 5 : à cet endroit jaillissait une source qui était exploitée aux XVIIIe et XIXe siècles. Benjamin Franklin et d'autres personnalités y sont allés en cure.

Benjamin Franklin en terme de correspondance de dates  né le 17 janvier 1706 et décédé le 17 avril 1790.

La boucle est bouclée !

alain COCOUCH - A SUIVRE ...