samedi 17 février 2018

CONFIDENCES



Bonjour à vous, qui vagabondez en ma compagnie inspirée dans les méandres de l'Enigme.

Je pressens, chez celles et ceux qui m'accordent quelque attention, un léger sentiment de frustration et quelques interrogations concernant ce que j'avance.

Croyez-bien que je partage ce sentiment, que j'aimerais pouvoir vous confier le chemin suivi, et le résultat final.

Mais je pense que cette délivrance, rompant avec la phase de stand by dans laquelle je suis, pourrait sur le terrain entraîner des écarts vis à vis du caractère probablement sacré de ce qui est encore dissimulé à nos yeux : une des caches située sur le territoire de Rennes-les-Bains, précisément sur le lieu-dit les Toustounes,abrite une nécropole.

Je tire cette conclusion du fait que je poursuis mes recherches et découvertes, que je tente d'affiner la méthodologie employée pour ce faire, notamment dans la lecture de la VLC de l'abbé Boudet,me confrontant alors aux sinuosités de cet esprit brillant.

Il sera nécessaire, dans le moment ou tout sera dévoilé, de bien saisir tout l'opportunisme dont ces transmetteurs de la mémoire, j'entends par là les auteurs ou acteurs initiés, ont fait preuve  afin de laisser témoignage et pour ainsi sire, passer le relais...

Il est nécessaire, pour bien asseoir mon propos, de dire que le résultat final ne s'embarrasse pas d'une multitude de dates, que c'est bien là tout l intérêt : deux dates sont juste nécessaires pour embrasser la totalité du schéma général, et la construction intellectuelle qui a construit celui-ci.

Deux dates : celle du 17 janvier et une autre...
La dévoiler aurait pour conséquence une moindre opacité du schéma.
Je peux juste dire, qu'il y a quelques années , j'avais découvert l'un des éléments du jeu final.
Jeu ? O combien ces gens-là aiment jouer , les dates du calendrier sont une approche directe, mais il est également nécessaire de se pencher avec attention sur l'Histoire de Paris, riche de bouleversements, ou au contraire, malgré les vicissitudes du temps, protégeant l'acquis, réhabilitant aujourd'hui ce qui hier était honni par le peuple.

Il est nécessaire de confier que, peut-être en chagrinant les esprits perchés sur une échelle de Jacob imaginaire, la démarche de ces initiés est on ne peut plus rationnelle, logique , raisonnable .

Ce qui est caché est de l'ordre d'une certaine mystique, et abrite sans doute un grand mystère, mais le chemin pour y parvenir s'inscrit dans un registre tout autre.

Le chemin et les moyens d'y parvenir : la plupart des résultats que j'obtiens sont validés par l'antériorité des sources, je préfère de loin, une source du dix-huitième ou du dix-neuvième siècle, à une source moderne, ou, hélas, la vulgarisation de certains thèmes, prêtent à approximation ou un défaut de certitude.

Car, notamment concernant le système du calendrier, un écart d'un jour met à mal l'ensemble du résultat.

Attentif au détail est également une condition requise pour bien épouser le cheminement de pensée qui mène au résultat que l'auteur a voulu transmettre.

Ainsi de cet exemple dont Maurice Leblanc nous gratifie, au détour d'une de ses oeuvres le Triangle d'or :

"Il s’approcha pour ouvrir et s’aperçut que la porte n’avait pas de poignée ni de serrure.
C’était une porte à un seul battant, de bois plein, qui semblait dur et massif. On eût dit qu’elle était faite d’un morceau et prise dans le cœur même d’un chêne. Nul vernis, nulle peinture. Ça et là, des éraflures, comme si on l’eût frappée à l’aide d’un instrument.
Et puis… et puis… vers la droite, ces quelques mots au crayon :
Patrice et Coralie – 14 avril 1895 Dieu nous vengera.
Au-dessous une croix, et au-dessous de cette croix, une autre date, mais d’une écriture différente et plus fraîche :
14 avril 1915
– 1915 ! … 1915 ! … prononça Patrice. C’est effrayant ! La date d’aujourd’hui ! Qui a écrit cela ? Cela vient d’être écrit. Oh ! c’est effrayant !… Voyons… Voyons… nous n’allons pourtant pas…
Il s’élança jusqu’à l’une des fenêtres, d’un coup tira le rideau qui la voilait, et ouvrit la croisée.
Un cri lui échappa.
La fenêtre était murée, murée avec de gros moellons qui s’interposaient entre les vitres et les volets.
Il courut à l’autre : même obstacle.
Il y avait deux portes, qui devaient donner, à droite, dans la chambre, à gauche sans doute dans une salle attenant à la cuisine.
Il les ouvrit rapidement.
L’une et l’autre étaient murées."

Voici ou nous conduit l'une des deux dates de cet extrait, en terrain connu si j'ose dire :

http://collections.bm-lyon.fr/PER0013705

La question qui demeure posée ici est celle-ci : quel est donc le message dont Maurice Leblanc est ici porteur et pourquoi a-t-il choisi la figure emblématique de Marie-Madeleine et cette scène de mise au tombeau, dans le Progrès Illustré, en la contextualisant avec le fil de son récit ?

Je n'ai pas, en la matière, de certitude.

Il est possible, c'est une option parmi d'autres, que cette figure emblématique de Marie-Madeleine, du légendaire qui l'accompagne, ne soit là, depuis le début de notre énigme, que pour faire signe, et de manière très pragmatique, avec le lieu situé à Paris,  dont j'ai déjà souligné qu'il était le site de référence.

J'écris cela car j'ai deux résultats ne souffrant d'aucune ambiguité.
L'Histoire de Paris vous dis-je.
Sur ce sujet, comme ,d'autres faisant appel au jeu des dates , il est remarquable de  découvrir, la diversité des références dont auraient eu à se servir nos initiés: au dix-huitième et dix-neuvième siècle existent éphémérides, publications inscrivant dans le marbre de l'écrit, les dates de personnalités, leur parcours de vie, les résidences, etc...

Une autre option, vis à vis de notre sainte pécheresse, serait que, afin de faire coup double, son omniprésence serve deux considérations : l'une sur la nature de ce qui est caché, la seconde sur les moyens d'y parvenir.
Mais il est bien trop tôt pour répondre de manière catégorique à cette question.

Je peux réaffirmer, par contre, concernant la nature d'un des dépôts de Rennes-les-Bains,que nous sommes en présence de ce que je nomme du terme générique de Livre caché, ainsi que je l'ai déjà écrit sur mon ancien blog.

Ainsi dans la VLC de l'abbé Boudet :

Page 49 mot signifiant Arche.

Date du 04 septembre - 4ème ,jour du neuvième mois.

A cette date est fêté Moïse, . Moïse, considéré comme le personnage le plus important de la Bible hébraïque, est celui qui a reçu la Loi pour le judaïsme.

Je n'apprendrais rien en associant l'Arche d'alliance à la figure tutélaire de  Moïse.
Mais là encore, l'explication peut être autre: la tradition midrachique intervient sur le passage du Livre des Nombres - versets 10-35 et 10-36 - relatant le départ et l'arrivée de l'Arche d'Alliance - en nous affirmant que ces deux versets contiennent à eux seuls un Livre à part entière.

Ce que d'aucuns ont traduit par Livre caché.

Pour ce qui ressort du Livre caché - la figure mythique de Seth est convoquée page 44 de la VLC.
Traduite en date anniversaire du calendrier le 04 avril marque la date de naissance de Nahman de Bratslav, rabbin des plus érudits que j'ai déjà évoqué dans le passé.

Auteur, dans la tradition de la kabbale juive, de ce que les chercheurs nomment Le Livre caché.

Seth  et le légendaire des deux stèles sur lesquelles seraient consignés la science des astres, est donc bien là fort opportunément pour faire signe avec le Livre caché : 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Seth_(Bible)

Il est opportun de noter que l'abbé Boudet dans la VLC nous entretient bien de la science des astres :
plus précisément page 171 - en date sans surprise le 17 janvier.
A noter que ce mot astres n'apparaît qu'une fois et une seule dans cet ouvrage.
Par expérience quand un mot n'apparaît qu'une fois, c'est pour souligner toute l'importance du résultat, ainsi du mot ménhirs, orthographié une seule et unique fois avec un h.
Ceci page 163 - 16 mars.

Le 16 mars 1244 marque la chute du château cathare de Montségur, ainsi que le bûcher dressé pour les résistants 
Sur cette même page,et sans que les deux éléments ne soient liés, en fait parce que le résultat sur le mot ménhirs mène à la solution, l'abbé Boudet nous parle des dolmens '' symboles de la religion de nos pères.On ne peut plus les regarder que comme des chambres sépulcrales ''

En contextualisant le résultat avec le jeu des pages/dates anniversaires, ceci ouvre bien des perspectives.

L'abbé Boudet, ainsi , pose les jalons de ce savoir invisible, disséminé et épars tout au long des pages...

Se jouant du lecteur profane avec quelque ironie :

Ainsi dans la référence à deux papes - Innocent VI page 142 ( 14 févier )
Cette date ne concerne pas Innocent VI mais un autre pape : 

https://books.google.fr/books?id=NtU_AAAAcAAJ&pg=PA176&lpg=PA176&dq=14+f%C3%A9vrier+et+honorius+II&source=bl&ots=VN7RuHYkiF&sig=BmO9uOGOL1Ylbb-JlD7vmFq0Y1g&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjSxO_L5arZAhULDOwKHXebDxEQ6AEISjAE#v=onepage&q=14%20f%C3%A9vrier%20et%20honorius%20II&f=false


Cette erreur qui n'en est pas une sur la date du 14 février est là pour cette raison toute particulière que ce pape Honorius II succéda à Callixte II, qui a, dans notre histoire et le schéma général qui y est lié, une importance toute considérable.

Autre pape cité dans la VLC page 197 - Innocent IV - page 197

Le résultat, ici , correspondant à un des points de longitude répertoriés par mes soins, je suis désolé de faire silence.

C'est ici un de mes soucis, en dire assez pour plaire au lecteur, ne pas en dire trop pour ne pas alimenter la convoitise.

Alain COCOUCH - 17 février 2018 

A suivre Le chiffre 22 dans l'univers de Rennes-le-Château 
Ou comment je me suis à moitié planté il y a quelques années sur son interprétation.