Avant de soumettre à votre sagacité et à votre jugement sûr quelques correspondances sur un nouveau mot-clef dans la Vraie Langue Celtique de l'abbé Boudet, je me permets quelques digressions sur le thème précédent, les caves et les greniers du Roi,et toute l'attention que requiert la lecture des pages 268 et 269, dont j'écrivais qu'il était nécessaire, pour tenter de les bien comprendre, de suivre les indications données par l'abbé Boudet.
En effet, que lisons-nous :
En prenant pour point de départ les caves de l'Observatoire
de Paris, qui sont à vingt-huit mètres au-dessous du sol, et
où le thermomètre marque constamment + 11degrés centigrades,
Dans les premiers temps de l'Observatoire de Paris,il fut pratiquée à certaines expériences de mesure de la température, ainsi que le relate cet extrait d'un ouvrage de Camille Flammarion sur cette institution :
https://books.google.fr/books?id=KgarDgAAQBAJ&pg=PT518&lpg=PT518&dq=les+caves+de+l%27observatoire+de+paris+24+septembre+1671&source=bl&ots=v7h5-GlwUN&sig=NIllPZEoE8qY268FhiIbf_cEVsw&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjm1OTL1a3bAhVBOxQKHblPBugQ6AEIQTAE#v=onepage&q=les%20caves%20de%20l%27observatoire%20de%20paris%2024%20septembre%201671&f=false
D'aucuns n'ont pu manquer à ce qui était lié à cette exploration des profondeurs,dont le sens initiatique sous-jacent se révèle par cette découverte :
https://www.facebook.com/recentisme/posts/411775085632949
Adonc,si la lecture que je fais de la page 268 est correcte, et elle l'est, soyez-en convaincu,notre abbé joueur, car il est du caractère du jeu de se divertir en établissant les jalons signifiants,notre abbé donc,dans son essai qui est oeuvre de maître nous dirige vers le symbolisme contenu dans la figure de cette Vierge Noire.
Et nous ne pouvons faire l'impasse sur le lien évident avec la présence de cette même figure mythique en la basilique Notre-Dame de Marceille.
http://lieuxsacres.canalblog.com/archives/2008/04/03/13253283.html
Mais ceci est connu de la "communauté" des chercheurs de Rennes-le-Château,qui, au ,lieu de se crêper le chignon tels de vulgaires harpies,auraient tout bénéfice à unir leur talent...
Mais ceci relève du domaine de l'utopie.
Notons,toutefois, que la date du 24 septembre dont il est question ci-dessus nous renvoie méthodiquement à la page 249 de la VLC ( pour le lecteur qui débarque le mieux pour comprendre est de passer par le Manifeste sur ce blog.)
Que sur cette page 249 il est question de sépulture...
Il n'est rien de caché qui ne sera un jour révélé.
Je te propose maintenant,lecteur attentif, de bien vouloir m'accompagner dans une autre exploration, en prenant comme mot-clef signifiant - ce qui s'impose pour un prêtre - la Vierge.
Ce mot Vierge est présent pages 276 - 277 - 278 - 279 de la VLC.
Pour chaque page-date voici les résultats :
page 276 - 27 juin :
En 1848, le 27 juin, décès de Monseigneur Affre, dont nous étudierons le cas par la suite.
Mais également, en corrélation avec le mot Vierge , ceci :
https://books.google.fr/books?id=mAMEAAAAYAAJ&pg=PA324&lpg=PA324&dq=27+juin+1655+lettre+de+nicolas+poussin+la+vierge&source=bl&ots=MkF4pFJvhQ&sig=diUPhZW-KZI86MB07TZ_qkEA24c&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwje4vWI4q3bAhXHPxQKHZizBSoQ6AEIOjAH#v=onepage&q=27%20juin%201655%20lettre%20de%20nicolas%20poussin%20la%20vierge&f=false
Sans doute existe-t-il, hors ce lien qui fait écho au texte de la Vraie Langue Celtique page 276, une réponse appropriée ; je m'en tiendrais là en attente d'investigations plus poussées.
page 277 = 27 juillet
Cette date du 27 juillet nous renvoie à l'ancienne fête des sept dormants d'éphèse.
Ceci explique cela.
Prenez donc le temps de tout lire, ne serait-ce que par défi singulier à l'outrance du temps :
https://www.cairn.info/revue-la-pensee-de-midi-2007-3-page-47.htm
page 278 = 27 août
Je passe sur cette date...
page 279 = 27 septembre
En 1793, le 27 septembre, naissance de Monseigneur Affre.
Décidément, l'abbé Boudet souhaite nous aiguiller vers l'existence de cette personnalité.
Et pour cause, hasard du calendrier ou opportunisme bien négocié, le 27 septembre en 1660 est la date de décès de Vincent de Paul.
Le mieux est de laisser au lecteur le soin de parcourir cette page retraçant son existence :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Denys_Affre
Monseigneur Affre dont le tombeau se trouve en la cathédrale Notre-Dame de Paris :
En
partant de la droite du chœur, on rencontre d’abord, latéralement à
droite, la sacristie des messes dont le fond correspond au bras
occidental du cloître du Chapitre. La chapelle suivante contient le
tombeau de Mgr Denys Affre qui fut tué en 1848, à l'entrée de la rue du
Faubourg Saint-Antoine.
Il
voulait calmer les émeutiers qui avaient dressé des barricades dans le
faubourg car l'armée avait amené des canons sur la place de la Bastille
pour tirer sur les barricades. Le général Cavaignac voulut dissuader
l'archevêque d'y aller, mais Mgr Affre voulait parlementer pour éviter
que l'armée ne tire. Il fut applaudi sur la première barricade mais
lorsqu'il arriva à la seconde, il reçut un coup de feu dans le dos, dans
les reins. Il mourut deux jours après. Suit l’emplacement de l’entrée
de la Sacristie du Chapitre qui mène au trésor de la cathédrale. Vient
ensuite la Chapelle Sainte-Madeleine contenant la sépulture de Mgr
Sibour. Ce dernier, comme Mgr Affre et Mgr Darboy, fut assassiné au
cours du xixe siècle. Il fut poignardé par un prêtre à l'esprit dérangé
(et destitué).
Il sera important de noter que ce prêtre " à l'esprit dérangé " du nom de Jean-Louis Vergé, fut condamné à mort en la date du 17 janvier 1857 *
* Hippolyte Fouquier, Annuaire historique universel, année 1857, p. 136.
Et n'en concluez pas trop vite que ce lien avec la date mythique du 17 janvier n'est dû qu'au hasard des circonstances.
En clair, pour l'abbé Boudet, c'est ici un "marqueur " signifiant toute l'importance d'un ou plusieurs résultats.
Ce lien apparaît plusieurs fois dans mes travaux: pas n'importe ou, pas n'importe quand.
J'ai obtenu un résultat sur le mot-clef " trame ", résultat concernant une personnalité, couvrant via ses lieux de vie successifs , mes trois points de longitude à dupliquer sur le territoire de la commune de Rennes-les-Bains.
Alain Cocouch
Ne pas reconnaître sa propre valeur c'est faciliter la réussite des médiocres ( In La gueule de l'emploi - très bon documentaire sur notre époque )
D'aucuns, vis à vis de l'énigme de Rennes-le-Château, invoquent la tradition, semble-t-il confirmée par l'abbé Maurice-René Mazières plus tardivement, selon laquelle " La pierre levée des Pontils regarde aux caves et aux greniers du Roi " , induisant ici un repère géographique sis sur la commune de Rennes-les-Bains, et un légendaire de trésor royal :
http://templarii3m.free.fr/doc_menhir_peyrolles.htm
Je ne me prononcerais pas, par manque d'informations, sur ce qui est écrit sur cette page, notamment concernant la date du 17 janvier, ainsi que les assertions historiques dont il est fait mention, si un lecteur ou une lectrice peut confirmer un ou plusieurs points je les en remercie vivement.
Je vous invite à découvrir ce que l'abbé Boudet, dans son essai La Vraie Langue Celtique , peut dissimuler sous le voile des apparences, selon la méthodologie que j'utilise à mon tour.
Le lecteur pourra ainsi saluer le brio et la grande intelligence de notre abbé chiffreur, ainsi que la grande cohérence qui ressort de cette exploration.
Le mot Grenier est présent pages : 166 - 167 - 295 de la VLC.
Transposition numéro de page / date du calendrier :
page 166 = 16 juin
Bérenger Saunière est nommé curé de la commune Le Clat le 16 juin 1882.
page 167 = 16 juillet
Bérenger Saunière est nommé vicaire en la commune de Alet-les-Bains le 16 juillet 1879.
page 295 = 29 mai
Entrée ici sur un autre acteur de l'énigme et sur un lieu qui lui est attaché La basilique Notre Dame de Marceille à Limoux, Gaudéric Mèche décédé le 29 mai 1864.
Il est opportun de lire avec attention ce qui nous est confié page 295 sur le blé et plus précisément ceci, qui pourrait confirmer les travaux d'un certain chercheur concernant Notre-Dame de Marceille : " le grenier et peut-être le silo ou souterrain renfermant la précieuse céréale ..."
Le mot cave au singulier trouve une ocurence page 124
Bérenger Saunière est baptisé en l'église de Montazels le 12 avril 1852
Venons-en au mot Cave - celui-ci est présent pages 268 et 269 de la VLC , ceci au pluriel.
Page 268 = 26 août
" En prenant pour point de départ les caves de l'Observatoire de Paris, qui sont à vingt-huit mètres au-dessous du sol, et ou le thermomètre marque constamment + 11 degrés centigrades ..."
Ici n'est pas fait mystère du lien historique entre le Méridien de Paris et l'Observatoire.
Il est légitime de penser qu'il s'agit là d'une indication géographique qui nous commande de prendre pour point de départ d'une recherche sur le terrain à Rennes-les-Bains le Méridien de Paris.
Les deux pages 268 et 269 sont, à n'en pas douter, avec cette notion de degré à transcrire certainement sous l'angle géographique, ainsi que d'autres chercheurs l'ont manifesté, précieuses.
Il est possible également que cette introduction " en prenant pour point de départ ..." ne dissimule une seconde strate cachée, et que le message qui nous est adressé ne soit plus simple qu'il n'y paraît.
C'est d'ailleurs ici une constante : il convient de prendre l'abbé Boudet pour ce qu'il est, à savoir un passeur.
Qu'à l'instar de ceux qui ont oeuvré dans la chaîne de transmission du Secret, existe une réelle nécessité de dire, une fois le voile des apparences déchiré.
Ici, modalité différente dans cette toile d'araignée qui a été patiemment tissée , il convient de prendre l'abbé Boudet au pieds de la lettre, et de suivre le guide.
Je ne peux malheureusement pas faire état des résultats obtenus sur la page 269 = 26 septembre.
Il sera intéressant de noter que le mot " Reine " est présent sur la page 269...
Quant aux trois résultats menant par ces mots-clefs signifiants à la personnalité de Bérenger Saunière, il semble clair qu'en 1886 ( année d'édition de la Vraie Langue Celtique de Boudet ) celui-ci semble avoir, pour le curé de Rennes-le-Château, une attention toute particulière.
Le 22 mai 2018 - alain COCOUCH
Le titre de notre intervention s'inscrit dans un des signes parsemant l'univers physique des lieux singuliers ou notre énigme se déploie, que ce soit à Rennes-le-Château ou Rennes-les-Bains.
Donc nous allons parler de Constantin 1er.
Premier empereur chrétien, suite à sa conversion,conséquence de l'apparition d'une croix lumineuse dans le ciel à la bataille du pont Vilmius . La phrase " In hoc signo Vinces = Par ce signe tu vaincras " manifestant la mémoire de ce miracle.
On sait que l'abbé Saunière ajouta l'article " le " à la sentence afin de former le chiffre 22 que nous avons déjà évoqué.
Dans la Vraie Langue Celtique de l'abbé Boudet, c'est sur le mot-clef illibéris que nous allons trouver une connexion avec Constantin 1er, ce mot apparaît pages 213 - 216 - 303 - 309.
Nous ferons l'impasse sur la date du 21 mars correspondant à la page 213. 21/3
Abordons la page 216 correspondant à la date du 21/juin
Bien évidemment, cette date marque un phénomène astronomique bien connu :le solstice d'été.
Illibéris renvoie à la commune d'Elne, dans le département des Pyrénées-Orientales.
Voici un lien sur Elne :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Elne
Il sera important, afin de compléter la réponse , de bien lire ce que l'abbé Boudet écrit page 216 :
- il est question de " il constate uniquement la pompe que les Ibères déployaient dans les funérailes , highly ( haïli ) , ambitieusement - to bury ( beri )enterrer;en tenant cependant un compte rigoureux des deux l qui se trouvent dans Illibéris, ce nom se rattacherait ...car il signifierait simplement une éminence construite pour une sépulture.
- En premier lieu notre attention est attiré par cette éminence construite pour une sépulture.
Le mot éminence, ici, peut prendre deux significations, l'une géographique; la seconde appartenant au monde ecclésiastique, soulignant le titre d'Evêque.
C'est donc sans surprise, que cette date du 21 juin (page 216) nous renvoie sur une visite de monseigneur Billard, évêque de Carcassonne, le 21 juin 1884, en l'église de Serres, non loin de Rennes-le-Château :
http://www.rennes-le-chateau-doc.fr/Villes%20Villages/serres/Fresques_de_Serres.pdf
Les croix de l'église de Serres ont fait couler beaucoup d'encre :
https://www.lindependant.fr/2011/07/26/les-mysteres-d-un-calvaire-en-l-eglise-de-serres,45570.php
Reprenons le texte de la page 216 " en tenant cependant un compte rigoureux des l "
Nous savons l'abbé Boudet friand des jeux de mots, mots à double sens , mots phonétiques dans le cas qui nous occupe lorsque les deux l s'envolent pour se transformer en deux ailes.
Résultat de la requête " Constantin 1er et deux ailes "
462. Centenionalis ou Nummus,
331,
Héraclée,
3e off.,
(Ae,
17 mm.,
10 h.,
2,84 g.)
(pd. th. 2,46 g.
taille 1/132 L.. ,
)
A/ CONSTAN-TINOPOLI.
(À Constantinople).
Buste de Constantinople casquée, laurée, drapée et cuirassée à gauche vu
de trois quarts en avant, avec le sceptre sur l'épaule (D*2).
R/ Anépigraphe// SMH.
G.
Victoria (La Victoire) debout de face tournée à gauche sur une proue de
navire, les ailes déployées, tenant un sceptre transversal de la main
droite et appuyée sur un bouclier de la main gauche.
Constantin, depuis 312 et la défaite de Maxence avec la prise de Rome,
songeait à déplacer le centre névralgique de l'Empire. Il pensa un
moment à s'installer en Arles, mais la guerre avec Licinius
l'obligea de se raviser. Après la défaite de Licinius en 324, il
s'installa à Nicomédie, ancienne résidence de Dioclétien et choisit le
site de l'ancienne Byzance pour y construire sa nouvelle capitale sur
les rives
du Bosphore. Constantinople, la capitale chrétienne de l'empereur était
choisie. La dédicace de Constantinople date du 11 mai 330. Les travaux
n'étaient pas terminés quand Constantin Ier mourut en
337, mais la ville allait devenir la nouvelle capitale de l'Empire et ce
pour plus de mille ans
.
Nous dirons de ce chemin qu'il concerne en partie la nature de ce qui est caché.
Poursuivons avec la page 303 = 30/3 = 30 mars :
Cette indication est précieuse puisqu'elle va nous conduire à la date de naissance d'un grand penseur juif du 12ème siècle Moïse Maïmonide, dont la tombe se trouve près du lac de Tibériade. Tibériade étant la Génésareth biblique...Ceci est une indication d'ordre géographique...
La page 309 = 30/9 = 30 septembre nous conduit quand à elle sur un lieu bien connu des chercheurs l'abbaye d'Orval.
Le 30 septembre 1124, une première église, dédiée à Notre-Dame, est inaugurée par l'évêque de Verdun, Henri de Blois.
Là encore, un Constantin peut en cacher un autre, puisque le premier moine abbé de l'abbaye porte le nom de Constantin.
Nous invitons le lecteur à poursuivre sa découverte de l'abbaye d'Orval et du lien qui la rattacherait à Rennes-le-Château en associant ces deux données dans un moteur de recherche.
Puisque notre abbé semble avoir de la suite dans les idées, et exploiter au maximum le moindre élément pouvant faire signe, nous retrouvons Constantin ( Constantin Cailhol dans le texte page 241 - cette meule devait moudre le blé de manière parfaite ... ) avec sur la même page une date : 26 novembre 1884.
Or, le 26 novembre consacre le mariage d'Hélène ( fille de Constantin 1er ) avec Julien :
Alain COCOUCH
A suivre : examen des mots caves et grenier ( les chercheurs et connaisseurs de l'Enigme comprendront pourquoi - surprises ! )
