mercredi 17 octobre 2018

HENRI BOUDET ET LE GRAAL

Avant tout mes pensées émues pour les habitants du département de l'Aude encore une fois victimes.

Au carrefour des mythes et légendes, Rennes-le-Château semble déployer son mystère en faisant fi des contingences de l'espace et du temps.

Il en est ainsi d'une relique millénaire, dont maints auteurs ont conté par delà les siècles, la pérégrination.

Le Graal, puisqu'il faut mettre un nom sur celle-ci, serait-il un des artefacts dissimulés dans l'environnement des deux Rennes ?

C'est en toute objectivité vers cette présence que l'abbé Boudet paraît vouloir nous diriger.
Dissimulé sous l'emprunt de l'épisode du vase de Soissons, dans la Vraie Langue Celtique,les résultats offerts par la méthodologie de correspondance de dates du calendrier dessinent une intention de dire et de canaliser notre attention vers celui-ci.

Au lecteur d'en juger.

Le mot vase dans l'essai de l'abbé Boudet est présent quatre fois, pages 194, 204 , 205, 206.

Page 194 = 19 avril.

En correspondance de dates anniversaires, le 19 avril 1308 :

https://www.templedeparis.fr/2013/12/27/%C3%A9tats-g%C3%A9n%C3%A9raux-convoqu%C3%A9s-par-le-roi-philippe-iv-le-bel/

Page 204 = 20 avril .

Le 20 avril est dans le calendrier républicain le jour de la Rose.

En correspondance de dates anniversaires : le 20 avril 1314 est la date de décès de Clement V, de sinistre mémoire pour le Temple +


Plus proche de la date de rédaction de la Vraie Langue Celtique, le 20 avril 1884 le pape Léon XIII fulmine la bulle anti-maçonnique Humanum Genus.

Page 205 = 20 mai.

Le mot vase est présent quatre fois sur cette page ou l'on peut lire " un vase sacré d'une grandeur et d'une beauté singulière ".

En correspondance de dates anniversaires le 20 mai :

http://www.templiers.net/maitres/index.php?page=thibaud-gaudin

Sur le site passion patrimoine :

Il prit le commandement des troupes restantes et se retira à Sidon. Ne voyant aucune issue, il s’embarqua avec ce qui restait des frères de l’Ordre, les archives et les vases sacrés, et se retira au château de Sagette où il fut élu Grand Maître au mois d’août 1291.

Page 206 = 20 juin

En correspondance de dates anniversaires cette fois  un résultat proche géographiquement des deux Rennes, le 20 juin 1311, à Carcassonne :

L'étude sur le Temple de Toulouse et celui de Laramet nous a donné la preuve de l'inexactitude de cette assertion. Quoiqu'il en soit, dans la charte de donation figurant parmi les preuves de l'histoire du Languedoc, et dont les archives de la commanderie n'ont conservé qu'une copie inscrite dans un autre document, nous lisons que le noble couple donna, entre les mains d'Amélius, évêque de Toulouse, à Dieu et à la sainte milice du Temple, représentée par les chevaliers Arnaud de Bédous et Raymond de Gaure, leur fief de la Nougarède, en franc-alleu. Ce territoire, «  placé sous la sauvegarde divine et limité par des croix suivant l'usage,  » s'étendait de la forêt de «  Silva corta  », jusqu'à l'Ariège et devait porter désormais, d'après la volonté du donateur, le nom de Villedieu. Le comte Roger ajoutait à cette donation des privilèges, qui témoignent de toute sa sympathie; ainsi il leur accordait le pâturage pour leurs troupeaux dans tous ses bois et exemptait eux et leurs vassaux des droits de leude, de péage et d'usage dans toute l'étendue de sa terre.
Cette importante donation avait pour témoins un grand nombre de puissants seigneurs du pays, qui voulurent s'y associer en apposant leurs sceaux à la suite de ceux du comte et de la comtesse de Foix: c'étaient Roger de Durban, Guillaume d'Asnave son fils, Arnaud de Verniole, Pons de Gramont, Bernard Athon d'Estrobal et Berenger de Brugal.
Dupuy, Histoire de la condamnation des Templiers.

Nous devons par suite nous borner à mentionner la fin lugubre de cet établissement. Son commandeur, Jehan de la Cassagne, après s'être fait inscrire parmi les défenseurs de son Ordre, fut arrêté à son tour; soumis à la torture, il avoua tous les crimes qu'on lui imputait et fut brûlé avec quatre de ses compagnons sur la place de la Cité à Carcassonne (20 juin 1311).


Source Templiers.net

Suivant ce chemin logique et par association d'idées, sans doute le mot sang dans la Vraie Langue Celtique
recèle-t-il également quelque surprise.

Le mot sang est présent quatre fois dont trois exploitables pages 203, 253 , 101 , 140.

Page 101 = 10 janvier
En correspondance :

https://books.google.fr/books?id=uINaDgAAQBAJ&pg=PA170&lpg=PA170&dq=10+janvier+1129+et++r%C3%A8gle+originelle+%C3%A9tablie+%C3%A0+Troyes+ordre+du+temple&source=bl&ots=2z5NVNy1jj&sig=tsj1rFvxpT_gPjemtb-HxVQmOGA&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiA_KD13I3eAhVQ1hoKHZTKA6kQ6AEwAnoECAcQAQ#v=onepage&q=10%20janvier%201129%20et%20%20r%C3%A8gle%20originelle%20%C3%A9tablie%20%C3%A0%20Troyes%20ordre%20du%20temple&f=false


Page 203 = 20 mars 
En correspondance :

Au concile de Vienne en octobre 1311 , quelques Templiers décident de se présenter pour défendre l’ordre. Le roi, voulant en finir part en direction de Vienne avec une armée afin de faire pression sur le pape Clément V. Il arrive sur place le 20 mars 1312.

Page 253 = 25 mars  

En correspondance :


Le 25 mars 1308, Philippe convoque les états généraux à Tours, obtient de leurs délégués une déclaration lui donnant raison contre le pape pour le cas où celui-ci tenterait de défendre les Templiers. Clément V s'en garde.

Egalement en 1273, décès du Grand Maître de l'Ordre du Temple : Thomas Béraud. 

Ainsi que nous pouvons l'observer les dates ci-dessus se réfèrent au temps chronologique dédié à l'organisation du procès du Temple et son exécution, les deux acteurs principaux Philippe le Bel et Clement V.

Ceci pour les résultats bruts - Bien évidemment il est des liens à évaluer pour compléter l'étude.

A suivre donc

Alain COCOUCH

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