Je vais aujourd'hui me permettre d'ajouter un complément, de mon point de vue indispensable,à l'intervention d'un chercheur ( Rudy ) concernant ce qu'il est convenu de nommer " Le livre de pierre " de l'abbé Boudet.
Fidèle à la ligne que je me suis fixé je ne porterais pas de jugement sur cette analyse.
Dans celle-ci il est notamment question du chiffre romain XI tel que porté sur ce livre de pierre.
Ce chiffre, sous cette forme précise , nous pouvons le retrouver sur quelques pages de la Vraie Langue Celtique lorsqu'il est question de citations du Livre de La Genèse ( chap.XI ) ceci sur les pages suivantes:
035 - 052 - 055.
En effectuant une lecture d'un seul tenant de ces trois pages, il est loisible de remarquer que le sujet unique qui en ressort, Babel et la mythologie ad'hoc semble fort à propos pour un essai traitant de la confusion des langages.
Ce mot Babel ressort sur les pages 053 - 055 - 105 - 112
Suivant la méthodologie appropriée, la page 053 produit le résultat suivant :
05 mars - Le 05 mars 1826 est la date de décès de l'artiste peintre Charles-Paul Landon, auteur d'un tableau d'après Nicolas Poussin : le frappement du rocher.
http://www.ndweb.org/2016/04/moise-et-le-rocher/
La page 112 - 11 février 1858 est la date de la première apparition de la Vierge Marie à Bernadette Soubirous à Lourdes.
Ce résultat ne peut qu'attirer toute notre attention quand on sait les efforts déployés par Bérenger Saunière afin de reproduire ce lieu sacré sur son domaine de Rennes-le-Château.
Digne d'intérêt également pour ce détail faisant écho au premier résultat :
Jeudi 25 février, les curieux affluent dès deux heures du matin. Quand Bernadette arrive, 350 personnes sont présentes. Dès le début de l'apparition, Bernadette reprend l'exercice de pénitence interrompu la veille et qui consiste à marcher à genoux et à baiser la terre. Elle manifeste une agitation inhabituelle. Elle va vers le Gave, puis se ravise et repart debout vers le fond de la grotte. Elle se courbe pour monter sur le pan incliné jusqu'à atteindre l'endroit où le sol rejoint la voûte. Le sol est très humide, boueux. Elle regarde vers l'apparition, puis se met à creuser. Elle tente à plusieurs reprises de prendre l'eau boueuse qui sort de la source qu'elle était en train de dégager, puis elle parvient à prendre un peu d'eau sale dans sa main et la boit. Elle se lave ensuite le visage avec cette eau sale, puis elle cueille une feuille de dorine qui poussait là et la mange.
L'apparition est terminée. Bernadette se retourne la figure barbouillée de limon. Tante Bernade essaye de nettoyer au plus vite et au mieux le visage de sa filleule, tandis qu'elle sort de la grotte et que le public est désappointé. Jean-Baptiste Estrade, qui avait entraîné ses amis en leur parlant de la beauté des extases de Bernadette, est consterné. On traite Bernadette de folle. Elle dit n'avoir fait tout cela que sur ordre d’Aqueró, « pour les pécheurs ». Au bourg, les esprits forts exultent, les croyants sont déconcertés. À la suite de cette apparition, le Lavedan parlera de catalepsie à propos de Bernadette.
Parmi ceux qui sont dans la perplexité et qui demandent des explications à Bernadette sur son comportement du matin, se trouvent l'abbé Pène et Jean-Baptiste Estrade. Elle leur dit :
« — Aqueró me dit d'aller boire et de me laver à la fontaine. N'en voyant pas, j'allais boire au Gave. Mais elle me fit signe avec le doigt d'aller sous la roche. J'y fus et j'y trouvai un peu d'eau comme de la boue, si peu qu'à peine je pus en prendre au creux de la main. Trois fois, je la jetai tellement elle était sale. À la quatrième fois, je pus.Dans l'après midi, les visiteurs se font plus rares, mais ceux qui y vont s’intéressent à la source. Ils creusent, puisent et boivent à leur tour. En dégageant plus largement le limon, ils découvrent une source un peu plus claire et les premières bouteilles remontent vers Lourdes l'après-midi même.
— Pourquoi t'a-t-elle demandé cela ?
— Elle ne me l'a pas dit.
— Mais que t'a-t-elle dit ?
— « Allez boire à la fontaine et vous y laver »
— Et cette herbe que tu as mangée ?
— Elle me l'a demandé aussi ...
— Mais ce sont les animaux qui mangent l'herbe. »
Même si cette source n'avait pas été remarquée, sa présence au bord du Gave et dans le fond humide de la grotte n'avait rien d'étonnant, et elle existait avant les apparitions. Ce n'est que plus tard, avec l'inflation des récits faisant des moindres faits et gestes de Bernadette l'occasion d'un miracle, qu'il sera question d'une source qui aurait jailli ce jour-là d'un sol sec, un sol « anhydre » écrira le docteur Vallet, alors que c'est dans un sol déjà extrêmement boueux à cause de la présence de cette source que Bernadette a creusé.
L'analogie ici posée ne peut que faire signe, et nous voici donc en présence d'un bel exemple de cohérence comme seule peut en produire la méthodologie que j'applique en bon socius suivant la voie de mes illustres prédécesseurs.
La page 105 - 10 mai nous relie au passé de Rennes-le-Château puisque c'est la date anniversaire du décès de Elisabeth d'Hautpoul, également appelé Elisabeth de Rennes, l'une des trois filles de Marie de Nègre d'Ables, dans l'année 1820.
A chacun(e) de réfléchir sur les développements possibles en associant ces trois résultats.
Puisqu'il est question ici de cohérence, nous poursuivrons notre visite de la Vraie Langue Celtique avec le mot mitre qui ressort page 032 et 265.
032 - 3 février
En 1862 décès de Jean-Baptiste Biot , physicien, astronome et mathématicien français, que nous retiendrons surtout pour son étude concernant le zodiaque circulaire de Dendérah.
Mais aussi, en corrélation avec la fonction sacerdotale portant la mitre de l'évêque Monseigneur de la Bouillerie - élu mainteneur le 03 février 1855 - évêque de Carcassonne de 1855 à 1873.
265 - 26 mai
- Fête Bérenger de saint Papoul - qui va nous conduire à l'abbaye de Saint Papoul et par là-même au Maître de Cabestany, dont nous reparlerons un jour, puisqu'en cours d'investigation, et qui apparaît plusieurs fois dans mes résultats.
- Mais également le 26 mai 1848,
Monseigneur de Bonnechose, Il fut nommé par le gouvernement de Louis Philippe évêque de Carcassonne.
Préconisé
dans le consistoire du 17 janvier 1848, il est sacré le 31 janvier de
la même année dans l'élise de Saint-Louis-des-Français, par le cardinal
Orioli, et fait son entrée solennelle dans le département de l'Aude, le
26 mai 1848.
Demeurons dans cet univers ou chaque élément porteur de sens semble pesé, mesuré, posé là ou il faut, afin de construire un livre dans le livre.
Moïse est à nouveau sollicité page 072 ( entre autres ) vis à vis de l'épisode de la manne.
072 = 07 février
Nous savons l'abbé Boudet amateur de jeux de mots, usant des homonymes et autres subtilités de la langue française quand le nécessité le commande.
Ainsi de la manne bien terrestre cette fois, associée à la notion de richesse, nous ne devrions pas être trop surpris de l'occurence sur Nicolas Fouquet, nommé surintendant des finances le 07 février 1653...
La manne dans le désert est également le sujet d'une oeuvre de Nicolas Poussin :
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L'adjectif riches, quand à lui, ne ressort qu'une seule fois dans la VLC, page 076 ( 07 juin )
La loi du 28 pluviôse an VIII (7 juin 1800) créa l'arrondissement de Boussac,commune que nous avons déjà évoqué lors d'une précédente intervention, puisque c'est dans son environnement proche que se situe l'action du roman "Jeanne " de George Sand.
A suivre - alain COCOUCH
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